Dear Diary,
elle est dans mon cœur. qu'importe ce qui se passera, elle y restera. la pluie martelant la fenêtre. l'orage grondant et éclatant tout près d'un arbre. le sournois temps alors que les cris perçant d'une femme résonne dans la maison en bois. la douceur n'accompagne pas l'évènement. même le temps a décidé d'être brutal. cette famille a beau être au milieu de la prairie ne comptant que le village de Puyfaux à une demi heure de marche, plusieurs femmes sont là pour aider celle qui va mettre au monde un enfant. Blanche Deflore serre la main de la première femme proche d'elle. elle la sert de toutes ses forces. dans un moment aussi puissant, personne n'est délicat, personne ne prend des gants. elle n'a que seize ans. elle n'a que seize ans et elle met au monde son premier enfant sous le regard inquiet de son mari, Charles Deflore. il fait des allés-retours. il ne tient en place. il sort de la maison. la veille, il aidait une jument à mettre au monde un poulain. aujourd'hui, c'était à sa femme de le faire. il aurait aimé pouvoir l'aider, la soutenir. cependant, il savait qu'il ne pouvait rien y faire. l'angoisse était profonde. l'image de sa jeune sœur morte en mettant au monde son neveu lui revenait sans cesse. il ne voulait pas perdre sa femme de cette manière. il l'aimait trop pour la perdre. elle avait fait de lui un homme bien meilleur. il avait abandonné l'alcool pour elle, il avait repris les terres de ses parents et l'élevage des chevaux. il se rappelle encore de l'annonce de la grossesse. il avait été en état de choc. on peut pas dire qu'il avait été heureux en connaissant les dangers. il s'assoit sur le sol et prend sa tête entre les mains, en attendant des cris encore plus perçants. il aimerait que ça se termine. il aimerait voir le sourire de sa femme. voir le visage de son enfant. il ne sait pas s'il rêve ou bien si c'est bien les pleurs de son enfant.
« Charles.» il se lève et avance dans la chambre. l'enfant est dans les bras de l'une des femmes. cependant, il n'est fait pas très attention. il regarde sa femme. elle est sur son lit, la blancheur de sa robe n'est plus d'un blanc éclatant. le rouge a pris possession du tissus, a pris possession des draps. il s'approche d'elle lui attrapant les mains.
« C'est une fille. vous voulez la prendre ? » il répondu même pas. il toucha le front de sa femme. il remarqua son regard livide, ce ton blafard. il avait vu des morts dans sa vie mais jamais il n'avait pensé que ça toucherait la femme qu'il aime. il se voyait vieillir ensemble. il se voyait continuer à rire et à faire des longues balades à cheval.
« je ne veux pas la prendre. éloignez cet enfant de moi. c'est une meurtrière. » la femme le regarda avec de grands yeux. elle ne comprenait pas comment il pouvait dire une telle chose. c'était son sang qu'elle avait dans les bras. elle s'approcha tout de même tendant l'enfant. Blanche bougea légèrement. une mère est l'une des personnes les plus fortes. elle savait que ces minutes étaient comptés. cependant, elle ne voulait pas partir avant d'avoir dit certaines choses à son mari.
« Charles, c'est ta fille. c'est Azelais. tu dois prendre soin d'elle. tu dois la protéger et la rendre heureuse. tu seras le meilleur des pères. s'il te plait, ne la rejeté pas. ce n'est pas sa faute. ça arrive même aux meilleurs d'entre nous. » sa voix était délicate. elle était presque inaudible. ce n'était qu'un mince son qu'elle murmurait en prenant les dernières forces qui lui restait.
« Blanche. tu vas survivre. tiens bon. » « Non, Charles. c'est mon heure. prend ta fille dans tes bras. je veux voir cette image avant de rendre mon dernier souffle. » il attrapa sa fille dans ses bras. il la calla tout contre lui. elle était magnifique. elle avait les yeux de sa mère. la petite fille sourie. Charles ne put être qu'en admiration devant tant de perfection, devant son propre sang. il ne pouvait retirer son regard du sien. il avait été bête d'en vouloir à cet enfant. un être comme ça ne peut pas tuer une personne. c'est l'innocence en personne. il se retourna près à parler à sa femme. cependant la main de Blanche avait lâché celle de Charles. elle était partit. partit en emportant la plus belle des images. une larme coula le long de la joue de Charles. il allait prendre soin de cet enfant. il allait élever sa fille comme sa femme l'aurait voulu. et qu'importe où elle sera, elle verra que sa fille deviendra une magnifique jeune femme respectable.
on ne devrait jamais perdre notre famille. on ne devrait jamais avoir du sang sur nos mains blanches. j'aime partir galoper. j'aime m'évader les cheveux dans le vent. papa me laisse toujours une après-midi de libre. je pars et je ne rentre pas avant la nuit. c'est mon petit plaisir personnel. j'en ai besoin. j'ai besoin de ne plus entendre tout ce que les gens racontent sur moi. j'en ai marre qu'on pense que je suis sorcière. ce n'est pas parce qu'on vit isolé de Puyfaux que ça signifie qu'on fait des choses louches. il parait qu'on n'y fait plus attention au bout d'un moment. qu'on ne se soucie plus des rumeurs, des peurs, des commérages. j'espère que ce sera le cas. je descends de ma jument avec un bouquet de fleurs. je ne pouvais pas résister à ses fleurs. je ne pouvais résister à l'envie de mettre un bouquet sur notre table pour rendre l'endroit plus gaie. je pousse la porte et dépose le bouquet.
« Papa.» à cette heur-ci, il devrait déjà entrain de préparer le dîner. il n'y a pas meilleur cuisinier que lui. je fais le tour de maison, rien. même dans son lit. je sors. je fais le tour des endroits. rien. je vois une trace de sang sur le sol. puis une autre. et encore une. la dernière trace arrive dans l'un des boxes. je rentre à l'intérieur avec une boule au ventre. je ferme même les yeux ne voulant pas voir le spectacle.
« Azelais. » la voix de mon père. j'ouvre les paupières et je m'approche de lui. je baisse le regard sur son ventre. du sang. son sang. je déteste quand quelqu'un saigne. je plaque ma main sur ma bouche pour éviter de vomir. je suis capable de supporter beaucoup mais il ne faut jamais me demander de m'occuper de quelqu'un qui saigne. je souffle un bon coup. je n'ai pas le droit d'avoir peur à cet instant. je n'ai pas le droit d'être faible. je me laisse tomber dans la paille et je pose mes mains sur sa blessure.
« qu'est-ce qui s'est passé ? » « des brigands. il voulait nous prendre des chevaux et notre argent. ils n'ont pas réussi. j'ai réussi à les faire fuir. le corps de l'un d'eux est étalé derrière la maison.. » ce n'est pas la première fois que des brigands viennent s'en prendre à nous. et ça ne sera pas la dernière. depuis toute petite, papa m'entraine à me défendre. il m'apprend à me servir d'une épée. il veut que je puisse réussir à me défendre si ça m'arrive. d'habitude, il en sort sans une égratignure. mais là, c'est différent. j'appuie un peu plus sur la blessure. je ne dois pas enlever mes mains et je n'essuie même pas la larme qui coule le long de ma joue. c'est la main de mon père qui vient l'enlever et qui enlève la mèche de cheveux qui me tombe devant les yeux.
« il est venu ce matin. il est venu me demander ta main. et j'ai dit oui. c'est un homme qui sera te rendre heureuse. je vois bien la manière dont il te regarde. il a toujours été amoureux de toi. tu mérites un homme comme lui, Azelais. je veux que tu me promettes que tu vas l'épouser ? » il n'a pas besoin de dire son prénom. je sais immédiatement de qui il parle. depuis que je suis petite, il est prêt de moi. il me protège. il prend soin de moi. il prend ma défense à Puyfaux. je sais bien qu'il ressent des choses pour moi. je ne suis pas idiote. seulement, je ne savais pas qu'il était allé voir mon père. j'ai l'impression d'être un objet. j'ai l'impression de ne pas avoir le choix. et moi qu'est-ce que je ressens.
« pourquoi tu veux que je te fasse cette promesse ? » je ne comprends pas où il veut en venir. je sais parfaitement que je n'ai pas mon mot à dire. je pensais que je n'aurais pas le droit aux mêmes choses que les autres filles. et bien non, je me suis trompée. je voulais tomber amoureuse. je voulais épouser l'homme qui ferait battre mon cœur. l'homme dont je ne serais pas obligé d'aimer.
« c'est la chose que je désire le plus au monde. s'il te plait, promets le moi. » il est mon père. il est l'homme dont je suis le plus fier. mon père, c'est mon héros. il me connait mieux que personne. il sait ce qu'il me faut. il sait ce qui me rend heureuse, ce qui me fait rire. je ne veux pas le blesser. je crois en lui. et peut-être que je suis incapable de voir la bonne chose.
« je t'en fais la promesse. il faut que tu te lèves. dans la maison, il y a de quoi de soigner. » je lui souris en venant lui faire un baiser sur le front. je garde toujours mes mains sur sa blessure. je me mets en position afin de commencer à me lever. il va falloir que je donne toutes mes forces. je dois faire même la moitié du poids de mon père. je ne dis aucunement qu'il est gros. loin de là, il est tout en muscle. il fait en sorte que je me rassois. il passe de nouveau sa main dans mes cheveux. je n'aime pas ce regard. je suis sûre que je ne vais pas aimer ce qu'il va me dire.
« non Azelais. je vais aller la rejoindre. elle m'attend. je vais être bien à ses côtés et on veillera sur toi, mon coeur. » il ferma les yeux. il n'avait plus envie de se battre et ça se voyait. il voulait aller auprès de ma mère. je n'ai pas le droit d'être égoïste et de lui refuser. j'ai bien vu qu'il n'était pas heureux sans elle. il n'a jamais refait sa vie. il n'est jamais aller avec une autre femme. c'était l'amour de sa vie.
et si ce n'était pas fait pour nous. pour toi. pour moi. à deux, c'est différent. « Azelais, on doit parler. tu ne peux pas t'enfuir à chaque fois qu'on se voit.» depuis la mort de papa, j'essayais de ne pas le croiser. j'essayais de m'éloigner de lui afin de ne pas à avoir à tenir ma promesse. j'aime être libre. j'aime faire mes choix. je ne veux pas porter le nom de famille d'un autre homme. je ne veux pas avoir à rendre des comptes. j'aimais être avec mon père puisque je n'avais pas besoin de jouer à la petite fille modèle. je faisais ce que je voulais. pas de cuisine. pas des heures enfermées dans la maison à faire du ménage, à coudre. on faisait tout tous les deux. je me retourne et le regarde.
« je ne peux pas Cirdan. il faut que j'aille vendre ses deux chevaux à Puyfaux. » je continue mon chemin lorsque je sens une main sur mon bras. il me fait pivoter. je lâche les sangles de mes chevaux. ils en profitent pour aller grignoter de l'herbe un peu plus loin. je croise mes bras sur ma poitrine en le regardant sans un seul sourire. il pose sa main sur ma joue et la caresse délicatement.
« tu te rappelles de notre rencontre. tu avais à peine cinq ans. tu montais déjà ce cheval. tu avais déjà cette élégance quand tu montais. à l'intérieur de moi, je ne faisais pas le fier face à toi. cependant, je voulais être près de toi. j'aimais t'entendre rire. j'aimais t'entendre crier. j'aimais même te voir salir une jolie robe blanche. j'aime encore tout ça Aze'. » j'écoutais. bien sûr que je me rappelais notre rencontre. ce cheval dont il parlait, était le premier que m'avait offert mon père. il était trop fois plus grand que moi. cependant, ça ne m'empêchait pas de me hisser dessus et de partir au galop. Cirdan était sur mon cheval ce jour-là. j'ai bien cru que je lui rentrerais dedans. j'ai eu le temps de maitriser mon cheval et de l'éviter. je lui en avais voulu d'être mon chemin. seulement, je n'avais que cinq ans et à cinq ans, on n'est pas en colère durant l'éternité. à partir de ce moment, j'ai vu un grand frère. je n'ai jamais eu la chance d'en avoir. et avoir Cirdan près de moi, j'avais cette impression. il me protégeait. il me défendait. il prenait soin de moi. pas un seul jour, il venait à la maison. j'ai même eu la chance de lui apprendre à monter à cheval.
« je sais que ce n'est pas la meilleure façon de faire. je sais que tu n'es pas pareil que les autres filles. je t'entendais parler avec ton père et dire que tu voulais tomber amoureuse de l'homme que tu épouserais. je ne sais pas ce que tu penses de moi, je n'arrive pas à le savoir. mais pour moi, je le sais déjà. je veux que tu sois la seule. » « pourquoi tu me dis tout ça ? pourquoi maintenant ? » il s'approcha encore un peu plus de moi. nos visages étaient tout prêt l'un de l'autre. puis il posa un genou par terre. il attrapa ma main. il caressa mes doigts. il allait le faire. Azelais, rappelle-toi de ta promesse. rappelle-toi de ton père. je n'ai jamais imaginé Cirdan de cette manière. en même temps, je me suis jamais préoccupé des garçons. et eux non plus. quand on vous surnomme la sorcière, vous n'avez pas vraiment envie de les connaitre.
« veux-tu m'épouser ? je te promets de t'aimer, je te promets de t'offrir tout ce qui te fera plaisir. tu seras la plus heureuse des filles. » c'était le moment. les paroles de mon père me revenait à l'esprit. je me rappelais de ma voix disant que je lui faisais la promesse de l'épouser. je tiens mes promesses. et même si mon père n'est plus parmi nous, ce n'est pas pour autant que je vais pas le faire. je ne ressens rien pour Cirdan mais en même temps, je n'ai pas cherché à le voir autrement qu'un ami. je pourrais tomber amoureuse de lui. je pourrais avoir la vie parfaite avec lui. je dois mettre de côté mes envies, mes rêves. je dois arrêter de rêver, je dois arrêter d'être une enfant. mon père me voyait marier à Cirdan. il voyait quelque chose sûrement sinon il ne m'aurait pas poussé dans ce chemin. il ne se passe pas une journée sans que je passe du temps avec Cirdan. peut-être que c'est comme ça que ça commence. en même temps comment je peux savoir, je ne suis jamais tombé amoureuse.
« oui. » murmurais-je. je tiens ma parole. il me passe une bague au doigt avec un immense sourire sur le visage. il prend dans ses bras et mes pieds ne touchent même plus le sol. il tourne et un sourire se dessine enfin sur mon visage.
« je te laisserais le temps qu'il faut. petit à petit.» même si je détestais devoir me marier si jeune, il avait ce don pour que les choses ne soient pas si difficiles. il me posait sur le sol. il alla chercher les deux chevaux et posa les rênes dans ma main. il déposa un baiser sur mon front avant de me laisser aller à Puyfaux.
je me battrais jusqu'à mon dernier souffle. je me battrais jusqu'à n'être plus qu'un tas de cendres. je pensais avoir une vie sereine. je pensais avoir une vie simple. je pensais avoir mes deux parents. je pensais rencontrer un garçon et tomber doucement amoureuse. je ne pensais pas être 'mère'. je ne pensais pas qu'on puisse me traiter de sorcière. le destin a mis certaines choses sur ma route. je ne regrette rien. je ne regrette rien car j'en sors plus forte. Nyméria est comme ma propre fille. et jamais je n'aurais jamais pensé être autant maternelle. je vois bien le changement. je vois bien qu'elle n'est pas comme les autres. et pour rien au monde, je ne l'abandonnerais. elle n'a pas le droit de l'être encore une fois. je sais bien qu'elle n'a pas la vie parfaite. qu'elle aimerait peut-être aller à Puyfaux, voir d'autres enfants. cependant, c'est plus facile ainsi. les chasseurs rodent de plus en plus dans les parages. je me méfis de l'un d'eux. je le trouve beaucoup trop présent. combien de fois a-t-il frapper à la porte ? combien de fois le stress s'est emparé de moi et que j'ai caché Nyméria dans la trappe ? un endroit pour elle au cas où. quand des gens viennent chez nous, c'est là-bas qu'elle va se cacher. elle a tout le confort possible s'il arrive quelque chose, si ça dure plus longtemps que prévu. le seul en qui j'ai confiance, c'est Cirdan. c'est le seul qui connait Nyméria. cependant, il connait pas le secret. il viendra un jour où il devra l'apprendre vu qu'il saura mon mari. pour l'instant, il l'accepte et c'est ce qui compte pour moi.
« Nyméria, va dans ta cachette. » murmurais-je en entendant le premier coup à la porte. je n'attendais à personne à cette heure-ci. glissant la main sur ma table, j'attrapais un couteau. je le glissais dans ma manche. je passais un coup sur ma jupe et d'un pas décidé, j'ouvrais la porte en grand. c'était lui. c'était ce chasseur. encore. pourquoi est-il encore chez moi ? il n'en avait pas marre. il commençait sérieusement à m'énerver. j'avais l'impression de l'avoir continuellement sur le dos. je ne parlais pas. je fermais immédiatement la porte. cependant, il posa son pieds dans l'ouverture. la porte ne pouvait plus se fermer.
« qu'est-ce que vous me voulez encore ? vous n'en avez pas marre de venir chez moi ?» « vous savez ce qu'on raconte sur vous au village. je suis persuadée que vous n'êtes pas une sorcière mais vous cachez autre chose. » c'était ça alors. il se doutait de quelque chose. et bien tant mieux pour lui parce qu'aucune chance qu'il sache pour Nyméria, aucune chance qu'il découvre sa vraie nature. j'ai fais une promesse à cette petite fille. j'ai promis de m'occuper d'elle, j'ai promis de prendre soin d'elle. et comme tout le monde le sait lorsque je promets quelque chose, je ne lâche pas. je fais la chose jusqu'au bout même si ça doit dire que je dois perdre la vie.
« je ne cache rien. vous pouvez partir, vous ne trouverez rien sur ma propriété.» il se mit à rire et s'engouffra à l'intérieur de ma maison. je pensais à Nyméria. je priais pour qu'elle ne fasse pas de bruit. je priais pour qu'il ne remarque l'étrange bruit de la trappe quand on marche sur le tapis. il fallait pas que je regarde. je devais garder mon regard dans le sien.
« et pourtant, c'est bien une petite fille que j'ai vu avec vous hier. » « ça ne vous regarde pas. et puis au mieux ne me dérangez, vous feriez mieux d'aller chasser les sorcières qui enlèvent ces enfants. vous serez plus utile qu'ici. » je sortis le couteau de ma manche en le pointant sur lui. je n'avais pas peur. je fis en sorte de l'approcher de plus en plus. il recula. il recula jusqu'à sortir de ma maison. on ne rentre pas chez les gens de cette manière. et surtout on ne s'en prend pas à une femme. j'aurais aimé que Cirdan puisse être là. je me serais sentit plus en sécurité. j'étais bien entrain de penser à lui. une grande première quand on sait que je veux être libre et que je me sens pas prête à me marier. je crois que je commence vraiment à m'attacher à lui.
« je ne lâche jamais rien. je trouverais votre secret. » je lui claquais la porte. j'attendis une bonne demi heure avant de glisser dans la trappe. Nyméria était dans un coin recroquevillé. elle courut dans mes bras. je la serrais de toutes mes forces embrassant la racine de ses cheveux. tout allait bien. et j'allais faire en sorte que ça dure encore très longtemps.