Suis-je maudit depuis ma douce naissance? Est-ce que ma mère était trop belle pour ce monde et les dieux nous ont punis en faisant de moi un homme malheureux? Suis-je le résultat de l'égoisme de cette magnifique femme à la peau de porcelaine, devant souffrir de chaque homme qu'elle refusait au pied de sa porte pour une vie entière? Étais-je simplement malchanceux ou égoiste de mon propre côté? Ma vie fut une péripétie de malheurs, je ne crois pas avoir un jour goûter au bonheur dès l'instant où l'on m'avait séparé du sein de ma magnifique génitrice, j'avais été un enfant abusé pour la plus grande partie de ma vie. Mon père avait assouvi ses desirs pervers sur mon corps d'enfant, brisant ainsi tout ce que j'aurais pu être, me rendant distant et mauvais envers quiconque. Il m'avait obligé à travailler dans la forge dès que mon corps fut apte à faire les travaux requis, il m'avait utilisé jusqu'à ce que j'accepte d'entrer dans l'armée d'Angleterre sans aucune chance de retour. Mon enfance n'est pas de votre ressort, je ne crois pas que cela vous aiderait vraiment à me connaitre, cette enfance moi-même je la renis. Je nis tout ce qui a pu s'y passer, tout ce qui s'est produit n'est désormais que la sombre imagination d'un adolescent en deuil d'une mère qu'il avait tant aimer. Ma vie ne débuta que le jour où je mis un pied sur le pont du plus grand navire de l'Angleterre avec comme mission de sillioner les mers à la recherche de brigand, à la recherche de criminels pour ainsi sécurisé les flots. Je n'avais que dix-sept ans, les rêves brisés en milles pièce, les cheveux en broussaille. J'étais encore un enfant quand j'entrais dans ce monde d'hommes murs. La pluspart, ex-criminel, s'étaient engagé dans l'armée pour éviter la peine de mort. Ils devraient servir le pays jusqu'à la fin de leur vie, le même contrat que moi, sauf que je n'avais rien fait de mal. Je m'enfuyais de Londres pour ne jamais remettre un pied sur son sol de pierre froide, sur ses ruelles malfrat, ne jamais retourner au pays des paté de chien sauvage. Je ne voulais sentir l'odeur de vieux égouts, je ne voulais voir ses rues pavé de pauvres quémandant la mort, la peste qui s'y propageait, les habitants qui s'y croyaient en sécurité de tout. Je voulais juste prendre la mer et ne jamais revenir.

À dix-sept ans offrir sa vie à la mer est peut-être plus stupide que je ne l'aurais cru. Lors de mes nombreux voyage nous arrêtions parfois près de la france pour y chercher de la nourriture, de l'eau potable, certains matelot y cherchaient des femmes qui ne travailleraient que pour quelques maigre pièce d'argent. Mon premier arrêt ce fit dans une bibliothèque très simple dans laquelle j'allais rencontré Mariah, fille du propriétaire, aussi belle que les contes de légendes. Ses longs cheveux brun bouclé qui lui tombaient sur le dos en vague poétique, ses yeux d'un vert sauvage, sa peau légèrement balzane rappelant les plus belles gitane de notre époque, voilà ce qui me charmait chez elle. Mariah était magnifique sans aucun doute et j'allais brisé mon voeu de marin d'eau douce pour pouvoir profiter de son corps et de ses lèvres comme jamais je n'avais profiter d'autrui. Notre relation se satisfaisait de quelques arrêt au port, mon navire revenait de deux à trois fois par mois, à chaque fois je finissais dans cette bibliothèque pour dévorer des livres puis satisfaire mes besoins primaire au creux de sa chaire aussi tendre que celle d'un ange. En une année je m'étais attaché à cette femme plus qu'à n'importequi et j'allais faire l'erreur de la demandé en mariage. Erreur oui...car elle acceptait sans hesiter, ne sachant pas que quelques mois plus tard cette sorcière debarquerait en ville pour faire de moi sa proie, ne sachant pas qu'elle ne survivrait jamais à mon infidèlité. Je ne suis à la base pas un malfrat, je n'aime pas l'idée de brisé le coeur d'une femme honnête tel que ma belle Mariah, mais je n'eu jamais le choix. Après qu'elle m'est découvert au bras de cette sorcière, le ventre enflé par des mois de grossesses, les yeux livides dans ceux de ma sirène elle prit la nouvelle très amèrement. Au lieu de me dénoncer, de me faire pendre comme elle aurait du, elle quitta pour se rendre à la chapelle demander le pardon de son seigneur. Ma surprise me roule encore en bouche tel du sable qui m'assèche, elle avait le coeur brisé et inccapable de vivre face à ma trahison elle avait choisit une solution aussi lâche que moi, la pendaison. Le prêtre l'avait découverte blanche comme une colombe, la gorge tracé de rouge tel le diable ayant serré ses griffes autour de sa magnifique peau, les yeux livides et perdu. Il m'avait appelé, moi et son père, afin que nous puissions faire nos adieux. J'étais perdu, j'avais perdu la femme de ma vie pour une perfide femme qui ne m'aimait pas qui ne m'aimerait jamais comme j'avais aimé ma fiancée. Ce que le destin écrit, nous ne pouvons l'effacer, je devais continuer à vivre avec sa mort sur mes épaules. Une mort que j'avais le temps n'effacerait et je n'avais que vingt ans à cet époque.

Peu après le drame je donnais une nouvelle bague à ma Katherina qui, enceinte, me dit que j'avais pris la bonne décision sans aucune compassion pour moi dans ces yeux. Elle avait raison de ne m'offrir aucun réconfort, j'avais causé la mort d'une femme qui avait mérité tellement mieux que moi, elle avait raison de me detesté pour être aussi horrible. Katherina accouchait une nuit de pleine lune et nommait notre fille Luna en l'honneur de sa religion qui honorait les anciens dieux tel qu'elle disait. Ma petite Luna, après tout les malheurs que j'avais eu dans ma vie, jamais je n'avais connu aussi belle créature me réchauffant le coeur. Ce petit ange, ses petites mains, ses petits yeux m'honorant de leurs regard...je crois que j'étais amoureux d'elle. Aucune pensée perverse, juste l'amour, j'aimais mon enfant et je me promis que jamais personne ne pourrait lui faire du mal tant que je serais vivant. Je continuais pourtant mes voyages en mer et lors d'un exercice régulier de mes fonctions un problème survenu. Nous étions attaqués par une flotte pirate et ils firent couler notre navire dans un énorme éclat. Les quelques survivants dont je faisais partie furent capturés et commença notre torture. Ils changèrents les marins les plus honnêtes, brisèrent nos voeux, marquèrent notre peau au fer rouge, cela pendant deux longues années. Après cette épreuve je décidais de rejoindre les pirates pour sauver ma peau. Une autre année passerait pendant laquelle je travaillais pour un homme vil et cruel. Notre équipe devint des criminels recherchés en Angleterre pour la peine de mort. Nous étions traitres au pays sous toutes apparence et désormais nous devions payer nos crimes au prix de notre tête. Répulsé par la reaction de ma terre de naissance j'étais convaincue que l'Angleterre n'avait décidement plus rien pour moi et que je respecterais mon seul et unique voeu...ne jamais y remettre les pieds. À mon retour en France après toutes mes épreuves je retrouvais une maison complètement vide avec un seul message de lettre de haine. Katherina s'était enfui ne voulant pas que je la poursuive, elle voulait vivre seule avec Luna, je n'étais pas necessaire et ne le serais jamais. De nouveau ce sable me roulait dans la bouche et ma haine devint encore plus grande. Si j'avais enduré les tortures, les années en solitaire, une vie rempli de misère c'était pour mon petit ange. Si elle croyait pouvoir m'enlever ma fille sans subir ma colère alors elle ne connaissait pas l'homme qui lui avait enfilé une bague autour du doigt.

C'est dans une rage que je repartais sur mon navire pour tuer le capitaine, prenant le contrôle comme jamais auparavant de ma vie, devenant un vrai criminel. Le sang sur mes mains n'étaient que le début d'une série de meurtre. Je passerais dix ans en mer cherchant ma Katherina de village en village. Dans ces dix années j'allais entendre des rumeurs concernant les sorcières et alors je compris que si j'avais mon regard était devenu pervers en l'égard de cette vile femme c'était à cause de ses pouvoirs. Elle m'avait forcé à l'aimer causant la mort de ma Mariah. Si elle n'avait jamais eu de compassion c'était parcequ'elle désirait voir sa mort! J'étais dégouté comme jamais, redoutant la vérité plus que tout. Lors de mes voyages je rencontrais une jolie blonde du nom d'Angélique. Avide d'aventure elle me rejoignait moi et ma famille de criminel pour que j'en tombe follement amoureux une nouvelle fois. Je me forçais à cacher mes sentiments, mais rien a faire elle savait bien ce que je ressentais juste en posant un regard sur mes sourires. Je passerais six ans à ses côtés la mariant. Ma première véritable femme, voilà qui faisait de moi un homme heureux, j'en oubliais presque ma petite fille. Lors de quelques temps j'avais cessé les recherches croyant ne jamais la retrouver de toute manière, me berçant dans un rêve avec cette femme aux cheveux d'or qui partageait ma couette. Ma belle me fut pourtant arraché lors d'une échange commercial très banal alors que des paysan en soif de vengeance pour la mort de plusieurs habitants la firent prisonnière pour sorcellerie. Je voulu la faire sortir menaçant de mettre le village en feu et à sang avec mes pirates, mais que sont une poigné d'homme contre des milliers? L'Europe était borné à cette époque de chasse à blanc, ils firent brûler la dernière lumière d'humanité qu'il me restait encore sous mon regard impuissant. Je la vis partir dans un flot de cendre, de peine, de crie de suppliance qui brisèrent à nouveau mon coeur. Je n'en pouvais plus, cette vie ne m'avait apporté que misère et peine. Je repartais sur mon chemin de haine, je devais trouver Luna avant que ces hommes ne la touche, je devais venger Mariah, Angelique, je devais tuer Katherina. Forçant les gens à parler et enfin une piste survint m'obligeant à continuer les pieds en terre. J'abandonnais alors mes camarades, nommant un capitaine après moi, puis partais à la plus longue aventure de toute ma vie. Cela me pris deux ans pour me rendre à Puyfaux, à mon arrivé je me présentait comme soldat d'Angleterre venu pour étudier les problèmes de "sorcière" qui inquiétait le roi. Sous le nom unique de Kenway, refusant de dire mon prénom qui à mes yeux serait une honte jusqu'au jour où enfin je pourrais retrouver ma petite fille, les habitants achetèrent mes mensonges mille fois réfléchit dans ma tête. J'avais déjà été un soldat, je savais comment fonctionnait la voie des hommes honnête, mais si je mentais c'était pour retrouver ma fille avant qu'il ne soit trop tard pour elle. Les chasseurs, les soldats, les paysans ne prendraient certainement pas la vie de ma Luna. Elle est tout ce qu'il me reste de bon en ce monde et je ne l'abandonnerai pas à son sort.