On ne nait pas méchant n'est-ce pas? Tant de gens ont peur des sorcières que ce soit dans cette ville ou ailleurs ( pas que je ne sois sortie de cette ville de ma vie) pourtant je ne suis pas comme certaine non? Je n'ai pas vraiment rencontré d'autres sorcières dans ma vie, si ce n'est que ma chère Emmëndra qui malheureusement n'est plus des nôtres, alors je ne peux vraiment décrire les autres sorcières que par les dires. Après tout je suis une pacifiste désirant le bien des gens grâce à mes dons particulier, si cela est considérer comme un crime alors brûler moi la première au bucher. À chaque jour de nouveaux chasseurs entre dans la ville augmentant ainsi ma pression artérielle. Je ne sais pas combien de temps encore je pourrai vivre dans le mensonge. Ils croient que je ne suis que la belle fille de joie qui travaille dans la taverne du coin, heureusement que cette option m'aie été donné par ma sauveuse, déclinant les doutes sur ma personne. Après tout quelle sorcière serait assez stupide pour vivre dans la ville et être avec les hommes du coin? Je crois avoir appaiser quelques rumeurs en étant généreuse avec mes clients, mais encore pourrais-je vraiment dire que je suis en sécurité? La sécurité à Puyfaux est manquante dernièrement et le jour où ils décideront de me tuer pour être née tel que je suis n'est plus très lointain. Si je suis pour mourir alors autant tout vous dire de moi afin de ne pas tomber dans l'inconnu.

Je suis née aux abords de Puyfaux, dans l'immense forêt qui lui fait face, d'un couple charmant qui croyait que le monde débuterais à la naissance de leur enfant. Pourtant à peine ma chère mère pu caresser ma tête et me regarder de ses magnifiques yeux d'émeraude que des chasseurs arrivèrent. Mon père voulu la défendre, mais fière et pacifique elle l'en empêcha lui obligeant de me sauver la vie à tout prix, il du donc partir par la porte arrière. Il vit le spectacle de loin, sa propre femme attaché au bûcher pardonnant ses agresseurs de leur violence, ne criant aucunement vengeance. Il fut celui qui vit sa femme périr dans les flames ardentes, celle même qui cria le nom de son unique enfant avant que la mort ne la prenne de force, il fut détruit cette nuit là. Qu'auriez-vous fait si on vous aurait enlever votre âme-soeur au moment où vous aviez confiance que rien ne vous séparaient ô grand jamais de celle-ci? Mon père sombra dans une depression dont il ne sortirait jamais. Il me cacha dans les bois, dans une maisonnée de bois très modeste qu'il avait construit de ses mains, ne voulant que personne ne sache mon identité. Il travaillait au village, mais revenait à chaque soir pour prendre soin de son unique enfant, jusqu'à ce que je sois plus vieille et qu'il ai une nouvelle vie. Une nouvelle femme, de nouveaux enfants, un nouveau travail, de quoi cacher complètement sa tristesse de la perte de sa véritable femme. J'avais moins de sept ans quand il m'oublia pendant plus de quelques jours me forçant à sortir hors de la maisonnée. C'est là que je tombais sur Emmëndra! Cette vieille sorcière  toute frippée aux airs plutôt difforme que l'on surnommait la dame rouge m'avait kidnappée cette journée là. Mon père ne partie pas vraiment à ma recherche surement soulager de mon départ, il pourrait enfin vivre sa vie sans le rappel constant de sa bien-aimée à qui je ressemblais tel deux gouttes d'eau.

La dame rouge pris soin de moi autant qu'elle le pu. Si elle avait deviné que j'étais une sorcière pour avoir connu ma mère, elle m'apprit seulement à ne jamais parler de mes pouvoirs ou du moins les utiliser d'aucune façon. La voie des hommes était la seule voie que l'on pouvait emprunter lorsque nous étions des sorcières. Je devrais donc apprendre à n'être qu'une jeune fille sans jamais user de mes capacités ou dons. Pourtant être abandonnée à un si jeune âge par deux fois n'est pas le meilleur des moyens de tenir ses promesses dois-je vous admettre. J'avais promis de tenir la route du silence, de ne jamais user de mes pouvoirs, de ne même pas penser que j'en avais et pourtant quand on me vendit à cette maison de joie je sentie mon coeur s'allourdir pour la première fois. Qu'est-ce qu'une petite fille peut bien s'imaginer en voyant que personne ne l'aimait réellement dites moi? Pour ma pars je crus que l'on me jetais parceque j'étais innutile, parceque je n'aidais pas assez mon prochain et je devais changer ce mauvais sort qui m'entourait. Je devais changer pour le mieux être et qui sait peut-être que si j'utilisais ces fameux pouvoirs les gens m'aimeraient plus? Ce fut surement la plus grande erreur de ma vie entière que d'être si naive. Quand la vieille propriétaire du bordel était mourrante d'une peste bubonique  ( ou la peste qui se répendait principalement par morsure de rat infecté) je décidais de la guérir à ma plus grande erreur. En touchant les bubons de ma propriétaire et en concentrant toute mon énergie une lumière blanche jaillit de mes mains alors que j'incantais des mots qui sonnaient diaboliques aux oreilles des autres filles présentent dans la pièce et après un long moment je m'éffondrais au sol. À mon réveil je me retrouvais lié dans un lit avec la propriétaire à mon chevet. Elle me regardait d'un regard que je n'aurais jamais crut voir sur son visage, un regard de satisfaction, celui-ci m'indiquait que j'avais fait une erreur. Non elle ne m'aimait pas, bien qu'elle appréciait fortement avoir été sauvée par une de ses catins, mais elle voyait en moi un profit considérable pour ses affaires. J'étais à partir de ce jour la guérisseuse du bordel, bien que personne ne devait savoir ce qui se passait de l'extérieur, je devenais un des revenu les plus importants de notre maitresse.

Ainsi passeraient les années jusqu'à ce qu'un homme ne viennent me prendre pour un immense montant d'argent. Je n'aurais crut revoir cet homme aux cheveux grisâtre et aux rides imposantes se présenter devant moi à nouveau de toute ma vie. S'il avait payé pour me voir pendant toute une nuit ce n'était pas pour faire de moi une femme, mais pour admirer à quel point je ressemblais à ma chère mère. Il passera la nuit à tout me dire de ma vie m'appelant de mon vrai nom Carah. Myrcella n'était ni plus ni moins le prénom de ma propre mère. Il avait étouffer les soupson en me donnant le même nom puisque le village savait qu'ils avaient mis à feu la sorcière et qu'elle ne pouvait revenir. C'est ainsi qu'il m'avait protéger durant des années jusqu'à ce que sa nouvelle famille mette en doute ses actes. Ils étaient devenu prudent et le suivait dans la forêt et quand sa femme me vit dans la petite maisonnée elle l'accusa de protéger une sorcière. Inccapable de mettre fin à mes jours tel qu'avait demandé sa bien-aimée il m'avait simplement abandonné se disant que les sorcières pourraient me trouver et m'adopter. Il avait crut que j'étais devenu un de ces monstres entourant la ville, une de ces sorcières qui ce faisaient plaisir dans la souffrance d'autrui, mais il m'avait apperçu une nuit en venant au bordel dont il avait l'habitude. C'est en voyant ma chevelure argenté, mon visage doux et mes yeux d'un émeraude-bleuté clair qu'il avait sut qui j'étais réellement sans aucun doute. Sa voix se déchirait à chaque instant qu'il prononçait un mot en ma présence, je pouvais sentir qu'il s'en voulait pour tout ce que j'avais pu subir, il n'aurait jamais voulu que je ne devienne qu'une catin de bas étage. Rare sont les fois où j'ai apperçu un homme pleurer. Rare sont les fois où j'ai pu être témoins de cet acte de vérité de la pars des hommes qui plus orgueilleux n'avouent pas leurs sentiments, pourtant mon père avait des larmes le long de ses joues qui n'étaient pas les miennes. Il s'excusa un nombre implorable de fois pour m'avoir donné un destin peu flatteur, voulant mon pardon à tout prix avant que la mort ne ceuille ce qui restait d'homme en lui et contre toutes attentes je lui donnais ce qu'il voulait. Je le pardonnais. Je ne me voyais pas garder une rage contre lui, je n'étais pas le genre de femme à vouloir me venger, j'acceptais le destin tel qu'il venait à moi. En ce jour mes mots, mon sourire et ma douceur furent tout ce qu'il avait besoin pour être appaisée d'une longue vie de regret. Cet homme était heureux pour la première fois en un très long moment.

Pourtant les années passaient et j'étais toujours dans le bordel de ma maitresse. Personne n'était venu me secourir et les bordels étant les meilleurs endroit pour garder des secrets en ville personne ne se doutait de ce que j'étais réellement. À leurs yeux j'étais la vieille fille sans vraiment d'importance. J'avais passé depuis longtemps le capte de mes quatorze ans, ma virginité n'était plus mienne, j'étais impur pour beaucoup et aucun homme ne voudrait marié une femme souillée. Aucun sauf lui...Seth, le jeune fils prodige qui venait de debarquer en ville avec ses parents. Un noble apparement, qui avait par hasard fini au bordel pour ses vingt quatre ans, tombant sur moi comme un ancre tombe à la mer. J'étais la seule pour lequel il avait des yeux, aucune autre ne pouvait prendre place et je ne comprenais pas vraiment son obsession envers moi. Il m'attendrissait de mots doux, d'amour, mon coeur était volage pour lui, il fit de moi son amoureuse secrète rapidement. Un secret bien gardé apparement. Je croyais qu'il me sortirait de la maison de joie, mais il n'en faisait rien, au bout d'un moment je compris qu'elle sot j'avait été pour tomber dans son filet. S'il m'avait charmé c'était simplement pour que je le rencontre hors du bordel afin qu'il n'ai pas à débouser un centime pour me faire l'amour.  Cette humiliation me laissa un gout amer dans la bouche, je ne savais vraiment comment réagir, j'étais bouche-bée. Je me promettais de ne plus prendre d'hommes, de ne plus me laisser avoir par quiconque et ainsi trois de mes fiancailles furent annulé par la suite. Trois hommes s'étaient proposés et leur demande avait été accepté jusqu'à ce qu'ils me ramènent au bordel sans un mot. La maitresse ne comprenait pas vraiment comment ils pouvaient me refuser puisque la seule condition était que je retourne travailler pour elle de temps à autres, bien sûr il ne savaient pas que c'était pour les soins que je pouvais prodiguer et non le sexe, alors sans vraiment se poser de questions elle gardait la dot. C'est après tant d'échec et un coeur meurtrie par la peine que je rencontrais Damien. Cet homme simple aux boucles noir pris comme un pauvre batard, oublié et batut, mal-aimée, cet homme là fit chavirer un coeur que je croyais de pierre. Il était gentil avec moi, mais n'osait jamais aller plus loin que me prendre la main, nous étions amis. Je l'avais connu des années auparavant, mais jamais nous n'avions vraiment eu la chance de se parler, jusqu'à ce jour là. Un sourire de lui suffisait pour me mettre en extase. Quand j'entendais son père crier à tue-tête qu'il n'était qu'un pauvre batard sans importance, quand j'entendais de ma fenêtre chaque coup de fouet qui lui était infliger pour être entrer tard par ma faute, quand je voyais son regard brisé alors je comprenais que je devais m'enfuir à tout prix de Puyfaux avec lui. Je n'allais pas brisé mon serment, je n'allais blessé personne même si la colère pouvait me prendre par moment, j'allais juste m'enfuir avec lui et vivre là où nous pourrions être tranquille. Bientôt, nous allions nous enfuir dans la forêt pour y retrouver ma maisonnée d'enfance et cela je l'avais promis à Damien. Il ne saurait surement jamais ce que j'étais réellement, où est l'importance, je voulais juste qu'il soit libre de son bourreau pour vivre en paix à mes côtés.