D & M | Un avis important

WHAT ELSE ?

Un avis important

« And above all, watch with glittering eyes the whole world around you because the greatest secrets are always hidden in the most unlikely places. Those who don't believe in magic will never find it. »

La vérité, c'est qu'il y a des centaines de causes pour lesquelles se battre dans ce monde, la paix, l'amour, la culture, l'entraide, le bonheur, mais personne n'a l'air de vouloir se battre pour elles... On met plutôt l'emphase sur les guerres, les idées de vengeance et sur les peines. C'est ce qui m'arrivait un peu dernièrement.

Tout d'abord, j'ai toujours vécu sous le joug de mon père et de ma belle-mère et ce, sans oublier ma demie-soeur qui était et restera toujours une petite peste. Je me suis souvent fait roué de coups, j'ai eu des cicatrices, j'ai eu mal et je garderai toujours un espèce de sentiment d'abandon. Le tout se traduit désormais à travers une rage intense. J'attends donc, depuis l'enfance, le moment où je pourrais me venger et enfin prendre les rennes de ma vie. Peut-on m'en vouloir d'avoir envie de changer et de voler de mes propres ailes ? NON. C'est donc pour cette raison que j'ai attendu patiemment le jour où ce que j'attendais tant arriverait. Étonamment, ce fut hier soir. Je revenais d'une querelle avec Myrcella et sur mon chemin de retour, empruntant la forêt, je vis ma belle-mère et ma demie-soeur dans la forêt. J'ai donc compris ce qu'elles trafiquaient le soir lorsqu'elles partaient entre filles laissant mon père et moi seul n'ayant nul autre choix que d'aller au bordel. Elles étaient des sorcières. Qu'elles soient blanches ou noires, je m'en fou ! Elles en étaient et c'est tout ce qui comptait. Voilà comment je voyais la situation : J'allais les tuer, j'apporterais leurs têtes au maire du village et je deviendrais l'un des meilleurs chasseurs de la région avec comme début dans le métier deux sorcières, de ma famille, sur les bras. Ainsi, je pourrais enfin sortir celle que j'aime du bordel de Puyfaux et vivre ma vie comme je l'entends. Néanmoins, il y avait un hic dans l'histoire.

Hier j'étais retourné immédiatement au bordel rejoindre Myrcella dès que j'avais vu ce que trafiquaient les femmes de la maison dans la sombre forêt. Celle-ci s'était opposée totalement à ce que je tue non pas une femme, mais deux et ce, de ma propres familles. J'entends encore ses paroles qui flottent dans ma tête. Elle m'avait dit sur un ton où la peur l'emportait sur la raison : « Alors bâtir une vie sur le sang d'autrui te semble une agréable idée ? [...] Mais Damien, laisse le passé là où il est. Si tu veux partir, si tu veux vivre ta vie alors prend un cheval ce soir et quitte Puyfaux! Ne tue pas personne pour te faire justice, la mort ne t'ammenera jamais satisfaction elle ne fera qu'aggrandir ta rage jusqu'à ce que tu te perdre toi même. Si tu tiens autant à partir, rien ici ne te retiens. » Je ne pouvais donc pas lui dire que j'allais le faire, même si j'en avais très envie. Myrcella allait me détester et ne plus jamais vouloir de moi dans sa vie. J'ai donc ignoré mes intentions et j'ai passé l'éponge. Toutefois, l'idée me trotte encore dans la tête comme une chanson, vous voyez le genre ... Une chanson que nous n'apprécions pas plus qu'il faut, mais dont il est impossible d'oublier les paroles.

Ainsi, j'étais allé à la taverne. Je savais que plusieurs chasseurs de la région y avaient établi leur siège d'action et de ragots. J'avais besoin de parler à l'un ou l'une d'entre-eux. Je ne savais ni comment m'y prendre, mais j'allais bien trouver quelque chose. Je n'avais aucun autre choix, puisque je venais tout juste de pousser l'épaisse porte de bois qui était définie comme l'entrée de la taverne. Cette dernière était bondée de monde. Je ne savais pas où m'asseoir suite aux peu de possibilités qu'il y avait. Je soupirais tout en m'avançant vers un tabouret libre près du bar. Passant ma main dans mes cheveux bouclés, je demandais à la personne dernière le bar ce qu'il avait de plus fort à m'offrir. Déposant mes deux mains sur la tête, je laissais tomber ma tête entre celles-ci. C'est alors qu'une petite tape sur mon épaule me sortit de mes rêveries. Je levais la tête et il y avait une jolie brunette à peu près de mon âge qui était assise à mes côtés. Avait-elle les réponses à mes questions ?

Damien Boleyn & Maybelle Silver

CODE BY AMIANTE

BUT KEEPING OUR HUMANITY? NOW THAT'S A CHOICE.

Maybelle && Damien

 La confiance est un combat de chaque instant que ce soit pour trouver des personnes en qui on peut avoir confiance ou faire confiance à des personnes qui feront de mauvaises choses. Mais faire confiance à son cœur est la chose la plus risquée. À la fin, la seule personne en qui on peut avoir confiance, c’est soi-même.

je me bats pour mes convictions, je me bats pour ce que je crois indispensable, pour faire exploser la triste vérité au monde. je me bats pour rendre les choses meilleures, pour dire adieu à toute la cruauté, la tristesse et la perte. je cours à travers ses bois. je n'ai plus de souffle mais je continue. encore et encore. je n'abandonne jamais. je ne fléchis pas. je remonte ma veste afin de pouvoir courir encore plus vite. mon arme en position, je tire le premier coup. Boum ! un premier tir qui rate de peu sa cible. Boum ! en plein dans son foutu balai. elle chavire, elle virevolte et s'étale sur le sol. encore un coup et cette pauvre sorcière, n'arrive plus à se lever. j'arrête ma course arrivant juste à côté d'elle. je la regarde un sourire sur le coin des lèvres. un sourire diabolique comme dirait certains. je sors le couteau que je garde toujours dans ma botte et d'un mouvement circulaire et précis, je fais sauter sa sale petite tête d'horrible créature. à jamais. c'est une bonne phrase. j'aime la dire à chaque fois que j'ôte une vie. du moins, que je guéris la planète des fléaux qui ne devraient jamais exister. si on peut appeler ça une vie. j'essuie mon couteau sur ma veste avant de le remettre dans ma botte. je passe le dos de ma main sur mon visage essayant de retirer le liquide rougeâtre qui ne devrait pas colorer ma peau. je me laisse tomber dans l'herbe reprenant mon souffle en regardant les étoiles. qu'est-ce que ça peut faire du bien d'en tuer une. on se sent dans une bulle, on se sent dans un autre monde. je suis comme en extase. je dois avouer que c'est encore mieux qu'une partie de jambes en l'air. que rien ne peut venir mettre un terme à ma bonne humeur. c'est ce qu'il me faut chaque soir. il me faut ma dose d'adrénaline. il me faut le danger de pouvoir perdre la vie à cause d'un seul geste. de voir le sang de ma victime sur les mains. je ferme les yeux. j'essaye de tout oublier. j'essaye de me dire que bientôt je dirais adieu à Puyfaux. on ira voguer sur d'autres terres, dans d'autres villages, vers d'autres horizons, pour ne pas m'attacher à des personnes. c'est la chose que je ne veux pas. je ne veux pas avoir d'amis, je ne veux pas avoir de relations. je ne veux aucune attache. s'attacher, c'est souffrir à un moment. c'est devoir faire un choix à un moment donné. c'est avoir quelqu'un sur le dos et ne pas faire son travail quand il le faudra. je ne suis pas faite pour aider les autres. j'ai beau être une chasseuse. ce n'est pas pour sauver les gens. ce n'est pas priorité. la première chose que je veux, c'est les anéantir. ce sont les sorcières que j'ai besoin de liquider. et ça qu'importe le genre. de toute façon, je n'ai jamais chercher à savoir. je n'ai jamais chercher à connaitre la différence entre les sorcières blanches et les sorcières noires. à mes yeux, ce sont les mêmes. elles ne désirent qu'une chose : le pouvoir. et le pouvoir c'est anéantir les autres pour monter toujours plus haut. elles ont anéantit ma vie. elles ont faire renter la douleur et la peine dans mon cœur. la petite fille que j'étais heureuse. elle souriait, elle s'évadait. elle gambadait dans l'herbe. elle cueillait des fleurs. elle aimait passer du temps avec ses parents. elle aimait voir leur amour dans leurs yeux. elle croyait au prince charmant, elle croyait aux contes de fées. elle se voyait grandir, elle se voyait être mère, elle se voyait être une femme épanouie avec un mari. elle voyait un futur. elle n'en avait pas peur. elle était sensible. cette demoiselle a fermé une porte et elle est devenue quelqu'un d'autre. je suis devenue quelqu'un d'autre. je suis devenue froide, impulsive, bagarreuse. je vis que pour la chasse, je ne vis que pour me battre. je ne peux passer une journée sans avoir une arme entre les mains. je me lève. je me lève avec cette envie de courir après quelque chose. encore. je sais, ce n'est pas la chose la plus raisonnable. pourtant, je suis déjà entrain de pousser la porte de la taverne. ça n'a rien d'un nuage enivrant. l'effluve d'alcool et de testostérone, l'odeur de transpiration, l'amas de population avec une majorité d'hommes. les regards sont sur moi. je n'y fais même pas attention. c'est devenu une réalité constante. on vous voit la pire des femmes et puis il y a l'horreur masculine qui vous voit comme un bout de chair fraîche à glisser dans leur lit. je me dirige vers le comptoir. un homme brun bouclé qui on peut le dire, peut être au gout de n'importe quelle demoiselle. je reconnais le besoin, je reconnais cette façon de faire. je sais ce que ça fait d'avoir une vie anéantie. je tapote sur son épaule et m'installe juste à côté. « la meilleure chose à faire, ce n'est pas de se morfondre dans l'alcool. il faut frapper, il faut prendre la voie qui fonce dans le tas. on dit que la vengeance est une chose mauvaise, et bien non. les gens se trompent. » un petit signe de la main et le serveur m'apporte ce que je prends tout le temps. je porte la boisson à mes lèvres.