WITCH HUNTERS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez|

D & M - We have to talk

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Damien Boleyn
Damien Boleyn
WHAT ELSE ?

→ parchemins : 121
→ âge : vingt-quatre ans
→ statut : Célibataire, mais compliqué.

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptySam 24 Mai - 5:05

Damien & Myrcella


Je n'arrive pas encore à y croire. Je n'ai pas le choix, je dois revenir sur mes pas immédiatement aller avertir Myrcella. Si je n'ai pas son avis dans les minutes à venir, je risque de faire une erreur, une très très gros erreur. Pour résumé les évènements qui viennent tout juste de se passer sous mes yeux, eh bien, j'ai appris dans les dernières minutes que ma belle-mère et ma demi-soeur, les femmes avec qui je vis depuis le plus jeune âge sont toutes les deux des sorcières. Il est presque impossible que mon père ne soit pas au courant. Je comprends maintenant mieux pourquoi nous sommes déménagés ici. Cette région, celle où j'ai connu mes plus grandes peines, est un gouffre empli de sorcières.

C'est après toute cette réflexion que le pas de Damien se faisait lourd, mais rapide. Il voulait se rendre le plus tôt possible au bordel afin que son père ne remarque pas sa disparition, mais que Myrcella puisse lui donner conseil. Celle-ci avait toujours été une bonne oreille et une excellente amie pour Damien. Au fil des années, elle était même devenu davantage. Néanmoins, leur dernière rencontre s'était terminé en vrille et ce, il y a moins d'une heure.

Arrivé au bordel, la porte de bois claqua si fort sous les mains du jeune homme que plusieurs restèrent sidérés. Il est vrai que le bâtard Boleyn était muni d'une force exceptionnel, malgré l'usage peu fréquent. Au lit, c'était une toute autre histoire. La seule femme qu'il avait laissé entrer dans sa vie était Myrcella Blackwood. Avec cette dernière, il était si doux et si avenant que ça le surprenait lui-même parfois. Damien avait toujours pensé qu'il aurait été froid et rude suite à la jeunesse qu'il a eu. Elle était différente des autres c'est tout et c'est pour ça qu'il avait besoin de son avis immédiatement.

Sans se soucier de si elle avait un client ou non, Damien monta les escaliers rapidement. Regardant rapidement si son père était encore occupé, ce qui était le cas, le bâtard se dirigea vers la pièce qu'occupait Myrcella. Depuis les années, il connaissait maintenant le chemin par coeur. Nous étions un samedi, passé minuit, elle était donc à la dernière porte de droit. Sa main sur la poignée, Damien entra rapidement.

DAMIEN -  J'ai besoin de te parler ..
Revenir en haut Aller en bas
https://witchhunters.forumactif.org/t169p15-damien-real-feelings-
Invité
Invité

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptySam 24 Mai - 5:25


Des paroles avec la douceur d'une lame
Damien&Myrcella



J'étais encore endormie sur mes couvertures d'une douceur incroyable, n'ayant vraiment porté attention à la froideur qu'il avait créer de son départ abrut, me concentrant uniquement sur mon sommeil si fragile quand le bruit d'une porte claquant à vive allure me réveilla. Je sursautais tout bonnement en ouvrant les yeux pour sillioner la petite chambre dans laquelle j'étais assignée pour la nuit. J'aurais presque crut que le bordel était pris d'une descente, mais cela ce n'était qu'une illusion de mon esprit encore troublé , je tendais l'oreille pour n'entendre qu'un long silence de mort ormis quelques cries habituels de jouissance. Un long soupire ce fit entendre de ma bouche alors que je m'asseyais sur le lit passant une main dans mes cheveux de soie. Je ne voulais pas y penser, je ne devais pas y penser, encore hier je me prenais la tête avec Damien par mon égoisme. Encore hier il me refusait, encore hier notre relation battait un peu plus de l'aile. Peut-être n'aurais-je jamais du l'aborder, je semblais lui avoir apporter beaucoup plus de trouble que de bonheur, je n'étais pas aveugle je voyais que ses blessures ce faisait nombreuse. S'il essayait de me cacher le mal il n'avait décidement pas la bonne technique, la violence ne m'étais malheureusement pas étrangère. Je connaissais les signes, j'avais vécu surement moins que lui, mais des hommes qui me frappait, des hommes qui me fouettaient car tel étaient leur fantasmes j'en avais eu par dizaine. Puis qui ne connaissait pas ce Lord Boelyn, cet homme dont je n'arrivais même pas à fixer le regard tellement je le trouvais d'une laideur inccomparable. Non pas son physique, sa mentalité, ses agissements, ses paroles me faisait régurgité mon repas. En y pensant le coeur m'avait levé, je me recouchais donc brutalement sur mon lit de paille pour contempler le vide et espèrer que le sommeil viendrait me reprendre de ses bras.

Sa voix, si mélancolique, si grave, si froide, si distante....je ne lui connaissais pas un tont si effrayé. Je relevais la tête pour tomber face à face avec son regard pertubé et mes lèvres s'ouvrirent aussitôt inccapable de pronconcer la moindre lettre. J'étais bouche-bé, que pouvait-il lui être arriver, je lui fis signe de me rejoindre sur le lit même si au vue de son visage ce serait certainement un refut. Je mordis ma lèvre inférieur « je...dit moi tout, je t'écoute. » chuchotais-je doucement dans une voix tremblotante. Je n'avais pas peur de lui...j'avais peur de ce qu'il devait m'avouer.






Dernière édition par Myrcella Blackwood le Dim 25 Mai - 4:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Damien Boleyn
Damien Boleyn
WHAT ELSE ?

→ parchemins : 121
→ âge : vingt-quatre ans
→ statut : Célibataire, mais compliqué.

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptySam 24 Mai - 5:50

Damien & Myrcella


Sa plus grande peur venait tout juste de se dissiper. En ouvrant la porte tranquillement, Damien s'imaginait déjà voir la femme qui lui faisait tant d'effets avec un autre homme. Il laissa s'échapper un long soupire de soulagement et releva la tête et les yeux, dans l'espoir de croiser son regard. Elle était couchée seule sur son lit, l'air fatiguée et troublée. En tant que bâtard de la région, Damien avait certainement l'une des vies les plus atroces. Néanmoins, la jolie jeune femme se trouvant devant lui en avait vu de toutes les couleurs elle aussi.

Peu importe la situation, elle gardait toujours son sang froid. Pourtant, il y a moins d'une heure, il était parti en claquant la porte. Leurs conversations revenaient toujours au même. Il avait besoin d'elle et c'était réciproque, sauf que bâtir une histoire sur des miettes, ce n'est pas toujours facile. De son regard rempli de tristesse, Damien l'observait. De toute sa vie, il n'avait jamais vu une aussi belle femme : son visage parfait, son corps de déesse, son sourire, sa personnalité et tout le reste. Les paroles de cette dernière le sorti immédiatement de ses pensées.

MYRCELLA- je...dit moi tout, je t'écoute.

Sa voix était si douce et si tremblotante à la fois. Elle savait que quelque chose clochait, comme si ce n'était pas déjà évident suite à la soirée qu'ils venaient de penser. Certes, Damien aurait pu lui annoncer une rupture, mais ce n'était guère le cas. Au contraire, peut-être que la nouvelle était plus grave, plus imminente. Les sorcières dans la région sont la pire des menaces. Il est vrai que d'en tuer deux seraient une bonne chose, mais cela rendrait le bâtard un chasseur, mais aussi un homme violent. Est-ce que c'est saint pour quelqu'un qui s'est fait battre toute sa vie ? Peut-être que l'occasion permettrait à la violence de ce dernier de ressortir comme il se doit.

L'homme passa une main dans ses cheveux bouclés et respira un bon coup en pesant ses mots. Que devait-il lui dire exactement ? Son coeur voulait tout dire d'un coup, mais sa tête préférait y allait par petits mots. Dans ce cas-ci, le coeur gagna sur la raison. C'était souvent le cas pour Damien, puisque la plupart du temps il gardait ses émotions. Lorsqu'il se décidait à parler, il n'avait pas le choix de tout balancer d'un coup de peur de ne pas pouvoir continuer. De plus, dans les rares situations où il se décidait à parler, ça n'augurait jamais rien de bon.

DAMIEN - je.. j'ai vu quelque chose tantôt. Je ne sais plus où j'en suis Myrcella. J'attends depuis que je suis tout petit l'occasion de remettre mon père à sa place et de commencer une nouvelle vie, une vie avec toi. Je crois que ce soir, j'ai enfin l'occasion de le faire. Sauf que ... sauf que si je le fais c'est mal et terriblement mal.

C'était trop pour lui, trop pour ce qu'il avait déjà enduré aujourd'hui. Il y avait d'abord sa routine habituelle dans les champs, les quelques coups de fouets, les insultes quotidiennes avec en prime une soirée qui s'était mal terminée avec la seule personne qui le comprenait parfois. Puis, il y avait eu ça. Les mots voulaient déglutir de sa bouche. Fronçant les sourcils et soupirant, il s'approcha du lit. Enfin, il acceptait l'invitation.
Revenir en haut Aller en bas
https://witchhunters.forumactif.org/t169p15-damien-real-feelings-
Invité
Invité

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptySam 24 Mai - 6:19


Des paroles avec la douceur d'une lame
Damien&Myrcella




Je n'avais pas besoin d'un livre pour m'expliquer comment fonctionnait Damien. Je l'avais juste compris, tout comme il me comprenait, je savais s'il avait mal, je savais s'il allait bien, je savais tout et il savait tout. Il était pour moi l'exemple d'un livre ouvert aux pages remplies d'histoire et d'une longue péripétie de vie dont il aurait lui-même voulu s'enfuir. Il pouvait en faire de même, je ne lui cachais rien de moi, j'étais beaucoup trop amoureuse pour lui cacher le moindre détail de toute manière. C'est pour cela que dans la même seconde où il débarquait dans ma petite chambre je compris qu'il était aussitôt presque effrayé. Je n'aurais pu dire s'il avait été vraiment soulagé de me voir seule et non pas accompagner d'un client parceque oui rare étaient les soirs où je pouvais me reposer. Ce que Damien ne savait pas ne pouvais lui faire de tords, si j'avais parfois des passe droit c'était pour les soins que je prodiguais aux gens du village et des alentours. Si ma maitresse se retrouvait les poches pleines d'argent alors elle était amplement satisfaite et me laisserait une nuit tranquille. Elle n'était pas stupide, elle savait que la seconde où Damien passait la porte de ma chambre elle ne recevrait ni dot ni ne verrait un jour la couleur de l'or, je ne ferais jamais payer un ami pour n'être que mon ami. Je revint à moi me secouant quelque peu alors que ma main flattait d'un geste doux la fourrure de loup qui constituait ma couette invitant ainsi boucle noire à me rejoindre.

Il respirait lourdement, il pensait de toute évidence, il était nerveux sans aucun doute. Était-il venu tout terminé de nous? En avait-il eu assez après notre dernier conflit? Je ne lui en voudrait pas de mettre un point à cette histoire malsaine débutant des cendres de nos deux esprits brisés par tant de maltraitance, j'en serais par contre dévastée. Survivrais-je? Pas si une autre femme prenait son bras, cela jamais, je prefèrais me mutiler les yeux pour ne plus jamais voir ce monde que d'observer une autre femme près de lui. Je m'inquiétais alors que le silence ce faisait de mort entre nous même après que mes lèvres aient doucement tremblées de mes paroles. Mes paupières clignaient frénétiquement, une main tirant une de mes mèches de cheveux, mon coeur commencait à se languir dans l'attente qui pesait notre ambiance. Enfin il décidait de parler, mais ses paroles ne placèrent qu'une expression de marbre sur mon visage pâle, sa voix retentie comme une lame à double tranchant. "Je crois que ce soir, j'ai enfin l'occasion de le faire" avait-il dit avec une certaine haine dont je ne le reconnaissait pas. Était-il entrain de m'avouer qu'il planifiait assasiner son père? Je comprenais d'où venait la rage, mais la violence n'était pour moi jamais la solution même après des années de souffrance. Succomber à devenir son bourreau était pire que d'être le bourreau. C'était abandonner nos valeurs, nos rêves, nos espoirs, pour ne devenir que l'oeuvre d'un autre martyr, c'était le pire des scénarios pouvant arriver à quiconque ayant été élevé dans la douleur.

« Serais tu entrain de... » commencais-je alors qu'il s'approchait à petit pas de ma couette d'une voix beaucoup plus effrayé. « Qu'as tu vue? Qu'es-ce qui peut t'avoir ainsi marqué? » continuais-je en respirant la peur. Il ne pouvait pas, il était un soldat, s'il tuait un homme alors il deviendrait un meurtrier. Je ne pourrais me permettre de vivre loin de lui! Je me relevais de mon lit pour y être à genoux et m'approcher de Damien à mon tour lui offrant ma main paume à découvert. J'essayais de ne pas paniquer, je le jure, mais c'était plus fort que moi mes yeux rougissaient à une vitesse fulgurante. L'imaginer lui, une épée en main, le sang éclabousser sur son visage, le corps de son père mort sous ses pieds. Cela me rappelait seulement le vieux chasseur qui m'avait attaquer, la façon dont Maogan l'avait tuer sans remord, son corps livide. Non. Je ne pourrais pas accepter que Damien soit violent de toute ma vie, j'étais convaincue qu'il était fait de douceur et d'amour il n'avait simplement jamais eu l'occasion de le mettre en pratique. « Si c'est mal...pourquoi le ferais tu alors? N'y a t'il pas un meilleur moyen de finir cette histoire? Damien...» soufflais-je laissant parraitre une certaine douleur. Je lui offrais toujours ma paume, le lit, un regard de pitié, j'esperais tout simplement que mon coeur se trompait. Il n'était pas violent, je n'étais pas violente, nous étions deux êtres détaché de cette terre pouvant voir l'amour là où d'autres ne voit que le chaos. Nous étions différent...du moins je le crois différent des autres hommes, mais avais-je raison d'ainsi le juger comme ma perfection dans ce monde de damné?






[hors rp] je dors debout  D & M - We have to talk 243618986  Si ce n'est pas clair dit moi le je corrige au matin parce que là...j'en peu plus


Dernière édition par Myrcella Blackwood le Dim 25 Mai - 4:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Damien Boleyn
Damien Boleyn
WHAT ELSE ?

→ parchemins : 121
→ âge : vingt-quatre ans
→ statut : Célibataire, mais compliqué.

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptySam 24 Mai - 16:53

Damien & Myrcella


Comment peut-on aimer quelqu'un sur qui on n'en sait si peu ? La réponse est pourtant simple. On aime ceux qui nous font sentir différent, spécial, aimé, apprécié et surtout nous-même et pour que cela arrive, ce n'est pas une obligation d'en savoir un rayon sur l'autre personne. Le bâtard ne pouvait toutefois point lui promettre qu'il ne la ferait jamais fâchée, qu'il ne la blesserait jamais, mais il pouvait certainement lui promettre tout d’abord qu'il avait envie plus que tout d'elle dans sa vie et qu'il allait tout faire pour te garder et ce, même si ce qu'il allait lui apprendre pourrait tout changer.

En m'approchant du lit de cette dernière, je voyais le reflet de la peur au creux de ses yeux. Myrcella était quelqu'un de si fragile et pourtant si jeune. Pour le peu de détails que je connaissais sur elle depuis maintenant quatre ans, je ne réussissais guère encore à mettre toutes les pièces du casse-tête ensemble. Elle était devenue jeune orpheline, avait perdu sa mère, passer d'une maison à l'autre, coucher avec de nombreux hommes, mais quelque chose m'échappait. Quel était l'élément déclencheur de tout ce désespoir ? C'est comme si entre chaque évènement, il manquait un élément. Puis, lorsqu'elle se décida à répondre, ses quelques mots eurent l'effet d'une bombe. Je savais que je n'aurais jamais dû lui en parler. Si je l'avais gardé pour moi, comme je faisais avec toutes mes histoires depuis ma jeunesse, j'aurai éviter une autre conversation de la sorte. Je voyais déjà la fin venir à toute vitesse. Un soupire, quelques répliques à voix haute, une porte qui claque et un goût amer dans la bouche. C'est pourquoi je ne pouvais plus rester comme cela, sur le bord de la porte. Je devais maintenant me rapprocher d'elle.

Enfin près du lit, j'enlevais mes chaussures et déposais mon manteau sur l'une des chaises qui trainait dans cette petite pièce. Je pris place à côté d'elle comme je le faisais si souvent et balayais de ma main droite les couvertures afin d'aller me réchauffer contre son corps. Certes, je n'avais pas froid, mais j'avais besoin d'être près d'elle pour réussir à mettre au moins deux mots à la suite de l'autre. Ce qu'elle venait de me dire, il y a de cela maintenant quelques minutes, m'arrêtais totalement dans ma réflexion. Sa première phrase avait été comme sortir une épée « Serais-tu entrain de ..., suivi d'un coup à l'estomac « Qu'as tu vue? Qu'es-ce qui peut t'avoir ainsi marqué? » et le coup final, un coup qui dura plusieurs minutes avant de m'achever « Si c'est mal...pourquoi le ferais tu alors? N'y a t'il pas un meilleur moyen de finir cette histoire? Damien... » Ce que j'étais venu lui dire ne lui plaisait pas du tout d'avance, c'était même assez évident.

Ainsi, je me tourna sur le côté, histoire de me rapprocher d'elle et de son visage. Mes yeux glissaient vers le sol, car la regarder aurait été trop difficile. On aurait dit qu'elle me croyait capable de la quitter comme s'il n'y avait rien eu entre-nous depuis toutes ces années. Bon, il est vrai que nous n'avions jamais été un "couple", mais c'était tout comme. Je n'avais tout simplement jamais eu assez de courage pour lui prononcer les mots magiques et lui donner ce qu'elle voulait. Comment peut-on dire je t'aime à quelqu'un d'autre, si nous sommes d'abord incapable de s'aimer soi-même ? Ma main pris la sienne, le seul contact que j'étais capable de supporter en cet instant. Il fallait que je termine ce que j'avais commencer et au plus vite, car mon père terminerait bientôt sa besogne.

J'approchais nos mains de mes lèvres et déposa un chaste baiser sur celles-ci. Je soupira lourdement et remonta mes yeux au niveau des siens. J'allais me jeter à l'eau. « Ce ... j'ai vu ma belle-mère et ma demi-soeur sur le chemin du retour. Elles sont des sorcières, tu comprends ? Il est évident que mon père le sait, nous sommes déménagés ici pour elle ! Mélody est leurs filles et également ma demi-soeur. » Je devais prendre une pause. Le plus dure était à venir. Elle méritait de savoir mes plans et de me conseiller. C'était bien pour cette raison que j'étais venu ici, non ? Alors, lorsqu'elle allait répliquer, je mis de ma main libre mon index sur sa bouche afin de la couper. « En plus d'être dangereuses, si elles apprennent que je sais la vérité sur elles, je risque d'y rester moi aussi. Alors, je les achève maintenant, je deviens  l'un des meilleurs chasseurs de la région. Je pourrais ensuite te sortir d'ici, quitter mon père, nous pourrions être heureux et en plus, je serai payé pour tuer des sorcières, les femmes les plus dangereuses au monde. » J'avais toutefois une petite voix dans ma tête qui me disait que mon plan n'allait pas être bien accepté. Je le vis tout de suite en regardant le dégoût apparaître sur son visage...





[hors rp] pour quelqu'un qui dort debout, tu écris très très bien  I love you Moi, j'ai essayé d'écrire au «je» histoire de voir si c'est plus joli ! 
Revenir en haut Aller en bas
https://witchhunters.forumactif.org/t169p15-damien-real-feelings-
Invité
Invité

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptySam 24 Mai - 21:25


Des paroles avec la douceur d'une lame
Damien&Myrcella




Doucement, silencieusement, il retirait ses chaussures pour me rejoindre sur le lit. Il savait que jétais effrayé, ce n'était pas vraiment compliqué à deviner, j'étais littéralement pétrifié m'imaginant la suite de cette conversation sans qu'elle aie encore défilé devant nous. Je m'imaginais le pire, enfin je croyais bien que c'était mal, mais en même temps j'essayais de me convaincre. Il n'étais pas méchant, il était doux du moins avec moi et il n'avait même pas eu l'occasion d'ouvrir la bouche que je le sermonait déjà. Je ne pouvais m'en empêcher, vouloir tout lui dire sans savoir vraiment, je devais lui montrer ce que je ressentais avant même qu'il puisse s'expliquer. Peut-on appeler cela une confiance aveugle? Vouloir dire ce qui nous passe par la tête, s'inquéter pour une autre personne, se convaincre que je suis celle qui est folle dans les deux? Non la confiance était un lien entre deux personne pas un sentiment d'incompréhension. Je clignais des yeux en le fixant de mon regard d'émeraude me demandant ce qu'il avait bien pu voir alors qu'il déposait son manteau sur une chaise. Les secondes s'écoulaient au ralentie alors que mon coeur faisait des bons, il était pensif, l'avais-je mis en colère? Contre moi il semblait soudainement si fragile, annéanti, je ne pouvais me permettre de ne pas me sentir brisé un peu plus sous son regard mélancolique. Il vint chercher ma main pour y déposer ses doigts aussi doucement que l'on dépose un baiser sur le front d'un petit enfant, plaçant un très léger sourire sur mes lèvres. Non il n'étais pas cruel, il était parfait dans ses imperfections, j'avais simplement paniqué, j'étais fautive rien de moins. Doucement du bout des doigts j'effleurais sa joue, son menton, ses barbes naissante piquant toujours ma chaire, je regardais ses yeux me perdant dans leur reflection. J'oubliais, comme toujours quand j'étais contre lui, toutes chicanes, tout mots ayant sortie de nos lèvres l'instant d'avant se transformaient en cendre, ils n'étaient plus qu'un souvenir douloureux de cette passion que j'avais en son égard. Mon coeur battait à la chamade alors que ses lèvres se déposèrent sur  ma main. Il n'avait aucune mauvaise intention, il n'était pas comme eux, il était une personne à pars entière. En cet instant je le savais, il était ma muse, il était une chanson dont le rythme aidait mon coeur à battre, il était le souffle qui me permettait de continuer même quand je croyais que tout était perdu. Du moins, jusqu'à ce que ses lèvres s'ouvrent pour que d'un éclair foudroyant il me frappe en plein visage de ces paroles au gout du poison.

Elles sont des sorcières, tu comprends ? bien sûr que je comprenais, j'en étais une moi-même, mais était-ce un crime? Je voulu répondre relevant ma tête pour parler mais son index sur mes lèvres ne fit que retarder ma réponse. Je bouillais un peu plus, mon sang devenait aussi chaud que la braise, je n'aimais pas ce qui allait suivre. Alors, je les achève maintenant, je deviens  l'un des meilleurs chasseurs de la région. dit-il arrachant un regard de dégoût sur mon visage. Je me reculais aussitôt de notre proximité avant de me relever hors du lit pour tenir mon ventre de douleur. Je serai payé pour tuer des sorcières, les femmes les plus dangereuses au monde. ces mots résonnaient comme la mort dans ma bouche. Il ne savait pas ce que j'étais, je n'avais jamais trouver le courage de lui admettre, mais entendre ces mots de lui était pire que tout. Que ce passerait-il si j'avouais ce que j'étais? Prendrait-il le premier couteau qui lui passerait par la main pour me l'enfoncer dans le coeur deja meurtrie par des paroles à double tranchant? Je n'étais pas qu'égoiste, je pensais aussi à toutes celle qu'il pourrait tuer pour sa liberté, prix qui n'en valait pas la chandelle.

« Alors bâtir une vie sur le sang d'autrui te semble une agréable idée?» dis-je crachant mes paroles comme une vipère cracherait son poison. Je tenais toujours mon ventre en m'asseyant sur la petite chaise de bois où était situé son lourd manteau noir. Ma respiration ardente tel un dragon reprenant son souffle après avoir cracher son feu, j'étais hors de moi.  « Je comprend ta rage. Je la comprend crois moi. » dis-je essayant de reprendre mon calme, tremblant dans chacune de mes paroles, d'une voix de tristesse, de rage, d'incompréhension. « Mais Damien, laisse le passé là où il est. Si tu veux partir, si tu veux vivre ta vie alors prend un cheval ce soir et quitte Puyfaux! Ne tue pas personne pour te faire justice, la mort ne t'ammenera jamais satisfaction elle ne fera qu'aggrandir ta rage jusqu'à ce que tu te perdre toi même. Si tu tiens autant à partir, rien ici ne te retiens.» terminais-je en le fusillant du regard. Une larme coulait doucement sur ma joue tombant dans mon cou. Je ne pouvais pas lui dire pourquoi j'étais si en colère, il ne comprendrait pas, j'étais dangereuse selon ses dires. Une chose était certaine, jamais je ne pourrais vivre les mains tâché du malheur d'innocent périssant parcequ'ils ont eu la malchance de naitre autrement, je préfèrais me rendre au buché que le laissé ainsi devenir ce que je haissais le plus...un assasin sans valeur, un chasseur sans but, juste de l'or pas de justice.






Dernière édition par Myrcella Blackwood le Dim 25 Mai - 4:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Damien Boleyn
Damien Boleyn
WHAT ELSE ?

→ parchemins : 121
→ âge : vingt-quatre ans
→ statut : Célibataire, mais compliqué.

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptyDim 25 Mai - 1:04

Damien & Myrcella


J'ai jamais été heureux d'être à l'endroit où j'étais, à chaque pas que je fais j'ai tendance à me poser cette question, "qu'est ce que je fais ici?". J'ai été à l'autre bout du monde pour essayer de trouver ma place, venant de Londres à ici, et j'avais toujours l'impression que c'était mieux ailleurs, c'est toujours mieux ailleurs, j'ai toujours le mal du pays, partout où je vais, je suis nostalgique d'un pays qui n'existe pas. Un pays où je serai libre de vivre ce dont j'ai envie. Je suis nostalgique et je regrette des gens qui ne font plus partie de ma vie, comme ma mère, et qui n'existent même pas eux non plus, je regrette l'image que j'avais d'un couple, je regrette ce que je pensais ressentir quand je songeais à eux, je regrette ce que je voulais qu'ils soient. Je passe mon temps à chercher un endroit qui ne se trouve pas sur terre et à courir après des gens que je ne connais même pas. Sauf quand je suis contre elle. Quand je m'endors tout près de toi, que je peux entendre son coeur battre et son souffle sur mes cheveux. Quand je suis tout près de Myrcelle, je ne regrette plus, je ne cherche plus, je suis juste là et c'est tout ce qu'il me faut, je n'ai envie d'être nulle part ailleurs. C'est pour cette raison que la situation me rendait dingue, vachement dingue.

Dès que j'avais commencé à ouvrir la bouche, elle s'était reculée, histoire de s'éloigner de moi. J'en avais eu mal au coeur à la regarder faire. Je n'avais jamais choisi d'être rejeté par mon père, c'était venu comme ça pour mille et une raisons que je ne comprends même pas encore. Sauf qu'elle, je l'avais choisi pour être mon amie, ma confidente, celle pour qui mon coeur battait ardemment. Alors, la voir comme cela, s'éloigner de moi, la main sur le ventre avec un expression de dégoût me blessait plus que jamais. Ce n'était pas le pire, non le pire était à venir. « Alors bâtir une vie sur le sang d'autrui te semble une agréable idée ? » Elle avait prononcé ces paroles avec tant de tact que j'en avais la tête qui tournait. Pourquoi agissait-elle ainsi ? Depuis des mois elle me demandait de lui offrir le monde et dès que je trouvais une occasion, elle me crachait à la figure comme si j'étais un moins que rien, ce que j'étais déjà en partant. De nouveau, elle retourna le couteau dans la plaie en ajoutant « Je comprend ta rage. Je la comprend crois moi. » Je ne crois pas qu'elle puisse comprendra la rage qui me hante depuis tant d'années. J'ai toujours tout gardé en moi pour un moment précis, un moment qui se présenterait. Il était enfin là et elle me demandait de l'ignorer pour la simple et bonne raison qu'elle comprenait comment je me sentais ? C'est impossible. Pour conclure le tout, elle ajoutait et je cite, parce que ses foutus paroles me trottent dans la tête comme une chanson : « Mais Damien, laisse le passé là où il est. Si tu veux partir, si tu veux vivre ta vie alors prend un cheval ce soir et quitte Puyfaux! Ne tue pas personne pour te faire justice, la mort ne t'ammenera jamais satisfaction elle ne fera qu'aggrandir ta rage jusqu'à ce que tu te perdre toi même. Si tu tiens autant à partir, rien ici ne te retiens.» À force de me les répéter, je m'efforçais à trouver une signification à ces paroles. Y'en avait-il une ?

Je tendais alors la main désespérément, pour tenter de saisir une dernière poignée de vent, d'emporter un dernier fragment de ces lieux qu'elle lui avait permis de tant aimer et ce, malgré les souvenirs désagréables qu'elle avait dû endurer ici. Mais tout allait trop vite, tout s'embrouillait devant mes yeux, et je su que j'avais perdu cette part de moi-même, la plus pure, la meilleure, à jamais lorsque j'ai décidé de lui en parler. Je devait remédier à la situation et maintenant. Elle fuyait mon regard et j'en avais assez. Il fallait que je comprenne pourquoi elle ne voulait pas que je fasse quoi que ce soit. Les sorcières sont méchantes, mesquines, vilaines et surtout très dangereuses. Les seules personnes qui pourraient les protéger seraient leurs semblables. Conclusion à supprimer de ma liste tout de suite, car Myrcella n'avait rien d'une sorcière et pas une miette.

J'en avais assez de cette journée, le genre de journée qui passe et où rien ne va. Mon regard passait du visage de la jolie blonde, à son corps, à son visage, à son corps et ensuite je savais. Elle était encore effrayée et souffrait, c'était bien évident. Doucement, je plaqua mes mains sur ses poignets et passa l'une de mes jambes de l'autre côté de son corps et me pencha vers elle. Je pesais mes mots, ma la rage se voyait sur mon visage.   « Tu veux vraiment savoir Myrcie ce qui me retiens ici, c'est toi ! Je ne peux pas croire que tu oses penser que c'est ma rage qui me motive à les tuer quand ma seule motivation c'est toi. J'ai envie de t'offrir ce qu'il y a de meilleur, de te sortir d'ici, de vivre avec toi et d'oublier le passé comme tu viens de me le dire. » Je passais alors une main dans ses cheveux de soie et planta mon regard dans le sien, un regard lourd. Il n'y avait aucun mot pour décrire comment je me sentais en ce moment, mais une chose était certaine : J'étais furieux. Avant même qu'elle ne puisse rajouter quelque chose je reprenais de plus belle.   « J'ai déjà assez de haine envers moi-même pour supporter celle des autres. Tu veux que j'oublis le passé ? Eh bien, tu fais parti de mon passé, de mon présent et j'envisageais même de mon avenir. Alors, je ne tuerai pas personne pour le moment, mais oui je vais probablement prendre mon cheval et partir cette nuit pour aller vivre ma vie. » À ce moment-là, mon visage était si près du sien, à une proximité où je l'entendais respirer et où son odeur envahissait mes narines. J'étais sérieux, si elle ne voulait pas que j'agisse ainsi, je ne le ferai pas. Sauf que, jamais je ne supporterai de rester où je suis et d'habiter avec deux sorcières. Bref, même mon amour ne supporterait pas cela.



Revenir en haut Aller en bas
https://witchhunters.forumactif.org/t169p15-damien-real-feelings-
Invité
Invité

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptyDim 25 Mai - 2:32


Des paroles avec la douceur d'une lame
Damien&Myrcella




J'étais choquée d'entendre des paroles aussi dur à mes oreilles venant de lui. Je n'aurais jamais crut l'entendre ainsi me parler des sorcières comme de simple êtes sans pitié, il ne le savait pas, mais chacun de ses mots me transperçaient comme une épée découpant ma chaire. J'en étais une, un de ses monstres, j'étais ce qu'il décrivait avec tant d'haine. Je comprenais qu'il parlait de ce qu'il entendait, de ce qu'il voyait, mais je n'aurais jamais crut que l'entendre de lui me ferait autant de mal. Mon coeur battait la chamade, mon sang bouillait d'une chaleur ardente, ma respiration profonde se faisait bruyante alors que je tenais mon ventre enfonçant mes ongles dans ma propre peau. Le sang ne coulait pas, mais j'avais l'impression de m'être perforé l'estomac, cette douleur mentale était plus puissante que toute douleur physique que j'aie pu ressentir de ma vie. Un rêve venait de se briser, une façade venait de se dévoiler, je voyais enfin que la perfection n'existait pas. J'essayais de le résonner, de lui faire entendre raison, mais tout ce que je trouvais a dire sortait d'une voix dure, cruelle. J'avais de la difficulté à croire que mes paroles n'étaient rien moins qu'un venin de vipère. Je ne sais vraiment ce qui s'était passé, mais la panique avait pris le contrôle de tout mon corps me rendant impuissante face à ce debordement d'émotion. Je comprenais sa motivation, ce libérer de ses chaines, detruire son bourreau, annéantir chaque moment qui le poursuivait depuis si longtemps, mais dans ma rage je n'y comprenais que la violence de ses actes. Moi qui avait fait voeu de ne jamais user de violence, de haine, ne jamais blesser quelqu'un par les mots tout comme les gestes j'étais prise au depourvue brisant presque tout ce que j'avais espèrer construire depuis si longtemps. Mon monde, un endroit de paix où l'homme ne necessite pas de tuer pour se sortir d'une situation compliqué, n'était rien d'autre qu'une absurde fantaisie. Si moi-même je ne pouvais respecter cette parole, si moi même je perdais mes sens et blessait cet homme que j'aimais alors aucune de mes croyances n'était réelle.

Il me prit doucement les mains m'obligeant à lui faire face me faisant sursauter dans mes pensées. Je le devisageait, effrayée, inccapable de parler,de repondre de mes actes alors qu'il paraissait dans une colère effroyable. Ses doigts serraient si fort mes poignets que je sentais mon coeur battre rapidement dans ma chaire, n'aidant décidement pas mes larmes, mes joues n'étaient plus qu'un champ de bataille ayant perdu contre le fleuve de mes pleures. Mes lèvres tremblaient, je tremblais, mon souffle se faisait de plus en plus ardent. Sa voix d'une fureur vint provoquer chaque parcelle de ma peau, chaque morceau de ce que j'étais, ses paroles résonnaient dans ma tête comme une balade de barde. Je ne savais comment réagir, je ne savais que dire, j'étais juste choquée. c'est toi ! [...]ma seule motivation c'est toi. [...]vivre avec toi disait-il. Mes yeux ne le quittait plus du regard, je le fixais incertaine de ce qu'il venait de dire. Mes sens m'indiquaient seulement de rester tranquille un instant, de le laisser s'exprimer, de cesser de le juger car c'est tout ce que j'avais fais depuis son arriver. Il continuait, s'expliquant, me faisant presque oublier la raison pour laquelle je m'étais mise dans cet état de panique. Je ne sais pas si c'était de l'entendre dire qu'il me quitterait pour de bon ou si sa fureur m'avait ainsi choqué, mais ce qui était certain c'est que j'ornais désormais une culpabilité apparentre. Je l'avais poussé a me detester, je l'avais poussé à bout parceque je n'osais simplement lui dire la vérité, parcequ'au moment où il necessitait le plus que je sois une oreille captive j'étais devenu juge de sa cours. Nous n'étions pas un tribunal, nous n'étions pas une cause, mais j'avais fais à ma tête dans une impulsivité que ne me reconnaissait pas. J'avais horreur de l'entendre dire qu'il tuerait, j'avais horreur de l'imaginer portant une épée à la gorge de quiconque, mais j'avais aussi horreur d'avoir agis de haine. Il ne méritait pas cela, sa fureur n'était pas sans raison, il ne savait simplement pas. Je devrais lui apprendre, tôt ou tard viendrait ce jour, qu'il sache vraiment pour les sorcières pour moi et peut-être même pourrait-il savoir vraiment ce qu'était sa belle-mère et sa demie-soeur.

Je n'avais pas remarqué que notre proximité était devenu étrangement intime alors que je me perdais dans ma tête tournant à vive allure. Je n'avais que réaliser quand soudainement mes yeux ne voyaient plus rien que son visage, ses lèvres, sa beautée. Les yeux vagabons je ne savais comment réagir face à cette situation, face à mes réactions, face à ses mots, face à cette journée. Sans penser une seconde de plus je volais ses lèvres dans un battement de coeur, fermant mes yeux, laissant une seconde passer alors que je savourais sa peau son odeur son souffle pour me retirer aussitôt en gloussant de plus belle. « pardon...» soufflais-je dans mon choc, regardant à chaque instant comment il allait réagir, ayant peur tout simplement. Ce n'était pas le moment, ou peut-être l'était-ce, je ne savais pas je ne savais plus. Je respirais vite, mon coeur se debattait, j'attendais silencieuse alors que cette passion était toujours présente. Quoi qui arrive, quel que soit nos arguments, notre guerre, je crois que jamais je ne perdrais cet amour que je ressentais, même s'il arrivait à frapper de ses mains un innocent, même s'il tuait devant moi ne laissant qu'un corps livide dont la mort aurait entouré les bras, je n'arriverais jamais à lui en vouloir je n'arriverais pas à la detester. Il pourrait me rendre sur le buché, il pourrait me tuer, que je mourrais en le pardonnant et c'est ce qui me troublait le plus. Je n'arrivais simplement pas à voir autre chose que le bien dans ses yeux, je le voyais comme un être à part entière, un être unique avec sa propre pensé, je le voyais tel un roi dont je n'étais qu'une servante de passage. Je voyais Damien comme un héro sans qu'il m'ai donné de raison d'ainsi en être captiver, c'était simplement arriver, il m'avait rendu meilleure jour après jour, il m'avait redonner espoir que ce monde n'était pas fait que de haine. Il...ma tête tournait à une vitesse effroyable alors que je me perdais dans son souffle chaud. « Ne pars pas...je suis désolé....On và trouver une solution, mais je pars pas. »






Dernière édition par Myrcella Blackwood le Dim 25 Mai - 4:25, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Damien Boleyn
Damien Boleyn
WHAT ELSE ?

→ parchemins : 121
→ âge : vingt-quatre ans
→ statut : Célibataire, mais compliqué.

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptyDim 25 Mai - 3:25



Damien Boleyn & Myrcella Blackwood

Dans la vie, il n'y a pas de musique, pas d'indication. La plupart des choses se passent dans le silence. On vit sa vie vers l'avant et on ne se souvient qu'en arrière. On ne revit rien, on ne fait que se souvenir, et toujours de façon incomplète. Et la vie n'est pas simple comme une histoire, il arrive trop de choses pour qu'on s'en souvienne. Il suffit alors de profiter du moment présent, mais ce soir, c'était trop difficile. Un soir, lorsque j'étais seul avec mon père, il m'expliquait que puisque le temps sépare ceux qui s'aiment et que rien ne dure. Ce que nous vivions là, c'était un sursis, une parenthèse, un moment de grâce. Quelques heures volées aux autres... Ce genre de paroles me fait toujours penser à Myrcella. Pendant combien de temps aurions nous l'énergie de nous arracher ainsi du quotidien pour faire le mur ? Combien de permissions la vie nous accorderait-elle encore? Combien de pieds de nez ? Quand allions- nous nous perdre et comment les liens se distendraient-ils? Encore combien d'années avant d'être vieux ? Je voulais être heureux avec elle, là et maintenant. J'étais venu pour avoir un avis, un conseil sur ce que je devais faire. J'avais eu ce que je voulais. Certes, ce n'étais pas nécessairement ce que j'avais envie d'entendre, mais c'était quelque chose de vrai qui venait du fond du coeur. Quand tout va bien, on suit son chemin sans trop penser à ceux qui nous accompagnent, mais quand tout va mal, quand on se sent dans une mauvaise voie, on a besoin de s'appuyer sur ceux qui nous entourent et on est heureux de les trouver près de soi. Je ne pouvais pas le nier et je ne pouvais pas en faire abstraction. Si elle voulait que je manque ma chance, c'était son problème à elle aussi.

Puis, elle m'avait surpris. Je m'attendais à ce qu'elle continue dans la rancoeur suite à mon petit discours, mais elle s'était tout simplement tue. Au-dessus d'elle, je pouvais sentir sa respiration se calmer, ses traits de décontracter et surtout, remarquer les larmes qui coulaient le long de ses joues rosées. Comment pourrait-on la détester ? C'est impossible. Ses lèvres glissèrent sur les miennes, doucement et sûrement. Je savourais son odeur, son souffle, le goût amer que me procurait ce tendre baiser. Étonnamment, une partie de ma colère s'était dissiper, mais je voulais  tout prix comprendre ce qui l'avait mise dans un tel état. Était-ce parce qu'elle croyait à une rupture ? Non, puisque je parlais de tuer deux sorcières, ce qui n'a aucun rapport à notre relation. Était-ce parce qu'elle m'aurait vu sous un autre jour ? Non plus, puisque depuis que je la connais, Myrcella sait à quel point je vis dans l'amertume et la détresse comme une bombe à retardement. Quel était donc l'élément perturbateur ? Dès que j'avais prononcer les mots sorcières, elle ... «pardon ... » avait-elle prononcée pour le sortir de ses rêveries. Elle s'excusait encore, une fois de plus. Leur relation ou leur semblant de relation se résumait toujours à des excuses. Les deux jeunes adultes vivaient dans la passion et dans la haine, mais ils s'y trouvaient très bien tous les deux.

L'essentiel était qu'elle ne voulait pas que je parte. Elle voulait me garder à ses côtés et c'est un peu ce à quoi je m'attendais. En m'embrassant, elle était venue déclencher un espère de désir en moi, un feu de joie qui ne tardait point à naître. Je replaquais alors mes mains sur ses poignets et pressa mon corps contre le sien. Mes lèvres cherchèrent les siennes pour les trouver dans un temps record. Ce baiser était chaud et langoureux, un de ces baisers qui vous fait perdre la tête après une journée merdique. Ma respiration s'accélérait et je cherchais à placer quelques mots entre deux baisers. D'une voix douce, je réussis à mettre ensemble un semblant de phrase malgré ma respiration qui ne se calmait guère. «C'est bon Myrcie ... Tu seras pardonnée d'ici la fin de la soirée» Mes mains glissèrent alors vers sa légère chemise pour lui remonter jusqu'aux épaules. Je parsemais ainsi son ventre de baisers en espérant que ma passion prenne le dessus sur mon chagrin qui ne se dissipait pas. Je savais qu'elle me cachait quelque chose et j'avais besoin de le savoir. Depuis toujours, j'avais été comme un livre ouvert pour elle. Sauf que moi, je ne connaissais presque rien d'elle. Mes doigts enlacèrent les siens et je remontais peu à peu vers son visage. J'avais trouvé le moyen de la faire parler. Remarquant le soleil qui ne tardait pas à se lever, je savais que j'avais moins de trente minutes pour y arriver. Ma voix se fit lente, comme si chaque mot était indépendant de l'autre « Je vais donc te donner deux possibilités pour gagner ce pardon : Soit que tu me dises la réelle raison qui motivait tes propos ou bien que je profite de ta chambre qui n'est pas occupée ce soir, mais je ne risque pas d'être doux.

made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas
https://witchhunters.forumactif.org/t169p15-damien-real-feelings-
Invité
Invité

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptyDim 25 Mai - 4:24


Des paroles avec la douceur d'une lame
Damien&Myrcella




Mes lèvres contre les siennes j'aurais pu ainsi vivre une éternité sans demander ni eau ni pain, une prison dont je me ferais volontière prisonnière, sous son souffle je survivrais des siècles juste en goutant ses lèvres. J'oubliais tout, ma rage, mes craintes, ma haine, ce n'était qu'un vague souvenir qui me paraissait si lointain désormais alors que j'étais perdu sous son charme. Je ne voulais plus y penser, je ne voulais pas retourner là où le passé avait deja fait ses marques dans le temps, je ne voulais pas reprendre d'une rage qui ne m'appartenait pas contre lui. Je me laissais simplement voltiger dans ce rêve, je me laissais partir au gout des cieux, je me laissait à la merci de son corps de ses décisions. Si nous n'étions pas normalement ainsi intime c'était simplement parcequ'il ne se croyait pas à ma hauteur, je ne me croyais pas à sa hauteur, nous étions tout deux si sensible envers l'un et l'autres que c'était presque humiliant. Il pensait à moi, je pensais à lui, je ne voulais pas qu'il souffre par ma faute et je ne voulais surtout pas souffrir de m'y accrocher même pour quelques secondes à cet espoir d'un avenir fleurissant avec cette fameuse personne. Celui qui ne m'abandonnerait pas, celui qui ne m'utiliserait pas, celui à qui je pourrais donner toute ma douceur, tout mon amour, celui qui pourait seulement m'aimer d'amour sans rien demander en retour. Je cherchais à allonger ce baiser, cette seconde, mais il me fallait rapidement quitter ses lèvres pour le voir pour savoir s'il était encore furieux. Je parlais d'une voix plus douce, coupable, pour lui donner mes émotions sur un plateau d'or. Je l'aimais, je ne voulais pas qu'il m'abandonne ainsi, je ne voulais pas être seule, pas encore, pas à nouveau. Ses yeux brillaient presque après que mes paroles eurent cesser, quand enfin ma voix s'était fait silencieuse, quand enfin mes lèvres étaient libre d'être volés à nouveau. Il nous rapprochait encore un peu plus, comme si notre intimité n'était pas déjà brisé, permettant cette fois de nous donner un moment de répit plus long. Entre l'amour et la haine il n'y a qu'une corde très mince. La notre était déjà fracturé à de nombreuses reprise par ma faute, par mon égoisme. Je le voulais, je le voulais pour moi uniquement, mais il n'était pas prêt pas encore. S'il partait sans un mot son père le poursuivrait surement jusqu'à la fin du monde ne le laissant jamais respirer, jamais vivre par lui-même, s'il restait il était étouffer, il était effrayé, il était sous les ordres de cet homme au coeur de pierre qui l'empechait d'être lui. Un homme bon, un homme généreux, certes un homme instable, certes un homme qui avait décidement besoin de crier à tous ce qu'il ressentait pour enfin faire sortir cette haine qu'il accumulait, mais un homme. Pas un déchet, pas un batard, pas un simple soldat...mon homme.

Il réussie à me tirer de mes rêves, de ma fantaisie, en parlant le souffle court. Sa réplique laissa un large sourire ornée mon visage, mes yeux rougit souriaient presque eux aussi, j'étais juste heureuse de l'entendre. Je voulu répliquer mais ses mains se firent baladeuse le long de mon corps, me faisant frissoner, je me mordais la lèvres dans l'anticipation sentant mon coeur accèler sous la douceur de ses doigts. Chaque baiser qu'il déposait le long de mon corps me donnait un peu plus de frisson, mon corps s'excitait à son simple toucher, je me sentais partir un peu plus sous la passion de ses lèvres. Le ciel s'éclairait un peu plus, comme s'il voulait réchauffer notre pièce un peu plus lui aussi, la nuit s'évaporait avec chacune de mes craintes tendis qu'il m'enlacait, qu'il remontais vers mon visage dans une douceur infini, tendis que mon corps n'en pouvait plus d'attendre. Au bout d'un moment il cessa de me parsemer d'amour pour trancher notre silence de désir. Je le fixais, le souffle court, toujours dans l'instant de l'émotion incertaine de ce que j'allais bien pouvoir lui répondre. Est-ce que je gachais ce moment où enfin il faisait de moi cette femme accomplie que je desirais être sous ses bras depuis si longtemps ou devais-je mentir pour obtenir mes fins. Cette pensée fit tourner mon coeur par dix tour alors que je réalisais l'ampleur de ma stupidité. Je n'allais quand même pas l'abuser pour me sortir de cette situation, il méritait de savoir non? Mon visage un peu plus serieux, mes yeux cherchant sur dans son regard ce que je devrais vraiment dire, mon corps qui se refroidissait je ne voyais d'autres option devant moi. «Je...» balbutais-je avec beaucoup de difficulté. «...Tiens plus que trente minutes et j'oublie tout de ce soir!» dis-je avant de l'embrasser langoureusement. Je prenais son souffle, ses lèvres, sa chaleur contre moi avant de lâcher ses doigts pour me faire balladeuse à mon tour. J'enlevais sa chemise d'un seul geste avant de le serrer contre moi de toute mes forces, comme si quelqu'un allait me l'enlever d'une seconde à l'autre. Je profitais tout simplement de ce moment, de cet amour, de nous. Non je ne lui avouerait pas, pas encore, pas tout de suite, peut-être jamais. Je n'y arrivais pas. La voie de l'homme est la seule voie que nous devons emprunter, si l'on agit tel l'homme, si l'on vie tel l'homme alors personne ne nous accusera de sorcellerie. Je l'avais apprit, je l'avais mémoriser, je savais chaque mot de ce recit que l'on m'avait dicté tant de fois, que l'on avait inscrit à l'intérieur même de mon esprit. Je ne pouvais pas lui dire, il serait en danger, il ne comprendrait peut-être pas non plus. En même temps je lui mentais pour un enseignement, mais aussi pour sa protection, pour son bien-être. Si les Puyfaulois apprenaient qu'un soldat du peuple s'était allié avec une sorcière vous imaginez même leurs réactions? Il brûlerait à mes côtés pour trahison, je ne pourrais mourrir de haine, car de la haine ce serait tout ce que je pourrais ressentir pour eux. Une rage me prit par surprise, une rage d'amour, une rage de peine, je lâchais notre baiser pour descendre mes lèvres sur son torse. Je deposais mon amour dans la chaleur qui me consommait, je mordillais sa peau du bout des dents pour sentir chaque frisson de son corps, j'apposais mes mains sur son dos pour y sentir chaque cicatrice qui l'avait marqué. Mes larmes se firent couler tel un flot de passion, ma tête tournait d'un vertige inconnu, mes yeux se fermaient pour que seul mes sens soit maitre de la scène. Je passais mes doigts sur chaque creux qui s'étaient inscrit sur son dos, je déposais toujours de court baiser sur son torse espèrant qu'il me laisserait savoir s'il voulait que je continue ou s'il voulait prendre le contrôle de notre matinée.




Revenir en haut Aller en bas
Damien Boleyn
Damien Boleyn
WHAT ELSE ?

→ parchemins : 121
→ âge : vingt-quatre ans
→ statut : Célibataire, mais compliqué.

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk EmptyMar 27 Mai - 1:22



Damien Boleyn & Myrcella Blackwood

Maintenant que la vague de colère était passée, j'avais le temps de réfléchir. Je savais bien que Myrcella était terre à terre, que les questions lui avaient vriller la tête et que la douleur l'avait 'empêche de parler sur le moment, de peut-être s'endormir ce soir et même d'y repenser, comme si un train de marchandises lui était rentré dedans. Cette conversation où le passé affrontait l'avenir n'était pas terminé, seulement remise à plus tard. Je sais bien qu'elle regrette plein de choses et ce, tout comme moi. Il y a tous ces mots durs qu'on s'est échangé avec nos yeux qui lançaient des poignards et nos langues qui faisaient comme des marteaux sans pourtant être de nombreux coups. Je sais bien qu'elle voudrait m'avoir en face d'elle parfois, pour m'attraper, me secouer, me demander pourquoi j'ai dit ça et si je vais le redire. La vérité c'est que je ne sais pas, je ne réfléchis pas toujours et elle le sait. Je sais bien qu'elle ne comprend pas toujours, mais peu importe le résultat, ça change rien à l'amour qu'elle me porte, je peux m'en assurer... Et un jour elles se refermeront mes blessures, ses blessures, nos blessures. Je sais bien que que je la mets souvent en colère, qu'elle aimerait bien que je revienne en arrière et ce, rien que pour pouvoir me coller un bon coup de pied au cul ou une correction digne de ce nom. Je sais bien que que malgré ses baisers, elle m'en veut encore, mais j'y suis pour rien et elle non plus, il faut tout simplement l'accepter. C'est la faute au coucou qui est dans ma tête, à tous mes tocs, mes tics et mes fixettes, au chien effrayé qui aboie tout le temps à l'intérieur de moi. Bref, peu importe ses mains glissantes sur mon torse et mon offre alléchante, l'idée de tuer et de changer de vie me torturait encore.

Il fallait que je revienne à moi, que je prenne les commandes. C'est vrai, je n'étais pas seul dans cette histoire, j'avais mes lacunes moi aussi. La femme devant moi, celle que j'admirais, que j'adorais et à qui je rêvais en secret me demandait de durer trente minutes. Ce n'était pas une offre impossible, mais tout à fait faisable. Elle allait tout oublier de ce soir en échange. Néanmoins, la ligne est si mince entre dire et faire. Soyons honnêtes ! J'ai dit moi aussi que j'allais passer l'éponge, mais le pensais-je réellement ? Je ne pourrais guère oublier ce que j'ai vu dans la forêt comme je ne pourrais point fermer les yeux sur ce que mon coeur et ma tête me clamaient de faire. Si Myrcella oubliais, tant mieux pour elle. Pour le moment, j'allais oublier moi aussi et mettre toute ma concentration sur les trente prochaines minutes à venir. Mes mains allèrent d'abord rencontrer les siennes qui se baladaient calmement sur mon torse. Plongeant mon regard dans le sien, je lui faisais comprendre que j'avais besoin de prendre le contrôle de la situation. Ce soir, c'était nécessaire. Trop souvent, ce qu'on désire le plus au monde, c'est justement ce que l'on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C'est dur de vouloir quelque chose qu'on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent. Heureusement, ce soir, je savais ce que je voulais.

J'étais de nouveau par-dessus elle. Contrairement à elle, je n'étais pas doux du tout. Mes mains lui retirèrent sa chemise, celle qui était jusqu'aux épaules, comme l'on jette une vulgaire guenille. Myrcella ne portait rien en-dessous, ce n'était pas une surprise. C'est là que je compris, lorsque je devins assez dure, que la demi-heure, les trente minutes ou encore les mille-huit-cent secondes venaient tout juste de commencer à s'écouler. Mes lèvres rencontrèrent les siennes pendant que mes doigts encerclaient d'un mouvement vif le doux contour de ses mamelons. Celles-ci descendirent ensuite dans son coup, pour remonter de nouveau à ses lèvres. J'allais ensuite un peu plus bas et ma langue prit la relève de mes doigts. J'avais envie d'elle depuis le jour où je l'avais rencontré. C'est maintenant que j'y pensais et que je réalisais que c'est aujourd'hui que ça allait arriver. Certes, il est vrai que nous avions fait certains préliminaires dans le passé, mais Myrcella et moi n'étions jamais allés jusqu'au bout. J'avais trop de respect pour elle pour lui passer dessus comme tous les autres faisaient. Voilà comment je voyais la référence à son trente minutes. Myrcella avait envie que je me décides à enfin passer par-dessus mes jugements. Je murmurais alors à son oreille un simple « d'accord ».Ainsi, même si je ne lui avais jamais dit je t'aime, puisque la peur m'envahissait chaque fois où je m'avançais pour lui dire, j'avais une curieuse impression qu'en lui faisant enfin l'amour sans me dégonfler à la dernière minute ...c'est comme si je lui disais ces trois mots qu'elle attendait depuis si longtemps. Donc, lorsque je l'embrassais langoureusement, mes mains firent glisser le reste de ses vêtements sur le sol. Mes lèvres s'arrachèrent des siennes, péniblement mais pour une bonne cause. Mon regard lui faisait signe qu'elle pouvait elle aussi, s'occuper de mes loques.

made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas
https://witchhunters.forumactif.org/t169p15-damien-real-feelings-
Contenu sponsorisé

D & M - We have to talk Vide
MessageSujet: Re: D & M - We have to talk D & M - We have to talk Empty

Revenir en haut Aller en bas

D & M - We have to talk

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WITCH HUNTERS :: PUYFAUX :: Les faubourgs :: Bordel Puyfaulais-